Nous avons 37 invités et aucun membre en ligne

Jeudi - Sem. 13 2 8 Mars Gontran PGibbeuse décroissante
Patience laissa brûler sa maison.

Article à lire

Sionisme : le mot dévoyé

20-02-2019 Hits:3308 Jean BERTOLINO Aouragh Aziz - avatar Aouragh Aziz

Néanmoins, dans le contexte actuel et après l’instrumentalisation qu’a générée l’agression verbale subie par Alain Finkielkraut, il est utile de préciser que sémantiquement ces deux mots antisémite et antisioniste ne...

Read more

Pleurons un Brave

28-03-2018 Hits:3322 Jean BERTOLINO Super Utilisateur - avatar Super Utilisateur

L’islam ne se grandit pas en les tolérant dans son sein. Pire même, il se laisse contaminer par leurs funestes toxines de haine et d’intolérance. Il est désormais aisé...

Read more

Enjil, le portrait d'un village en voie …

24-09-2018 Hits:3877 Actualités Aouragh Aziz - avatar Aouragh Aziz

C'est l'histoire d'un village minier près de Midelt. En 2008, le jeune réalisateur Mourad Khellou y avait tourné son deuxième court métrage « Troisième jour», mais dix ans après, une...

Read more

Hommage à Rachid Taha - Hassina Mechaï

31-12-2018 Hits:4100 Actualités Aouragh Aziz - avatar Aouragh Aziz

  « Il revient à ma mémoire » que cet homme issu de l'immigration algérienne chantait le « cher pays de [son] enfance ». Il chantait, ce garçon qui a grandi entre l'Alsace, les Vosges...

Read more

Les années de plomb au Maroc

22-08-2019 Hits:4051 Ecrivain Poète Aouragh Aziz - avatar Aouragh Aziz

  Mille mois a pour cadre le début des années 1980. Une période sombre dans l'histoire du pays, marquée par l'arrestation massive d'opposants au roi Hassan II. Qu'un film marocain puisse...

Read more
FaceBookTwitterGoogle+Instagram

S'UNIR

Ma grand sœur

Par Jean Bertolino.

Oublions un peu l'actualité qui nous mange la tête. Ce matin je pensais à ma sœur si proche de moi, jadis, si chère à mon cœur aujourd’hui. C’est maintenant une vieille dame ombrageuse, malade, et minée par la solitude. Cette année, pour des raisons de santé, je n’ai pu aller la voir mais quotidiennement je lui téléphone pour lui insuffler quelques minutes de communications intenses qui meubleront le reste de sa journée. Ma sœur…

Ma sœur…

 

J’avais un petit frère qui, parti avant l’heure,

A laissé un grand vide tout au fond de mon cœur.

J’ai une grande sœur de un an mon ainée

Qui dans la solitude s’est emprisonnée.

Seule dans sa maison du sud ouest elle attend

Une mort insidieuse qui avance à pas lent.

Elle soigna son mari qui était sous dialyse

Jusqu’à son trépas qui survint sans surprise.

Elle eut deux beaux gaillards qui ont des vies prospères

Comparée à la sienne, d’une grisaille inouïe. 

Mais, contrairement aux filles, les garçons oublient,

Au profit des épouses, ce qu’ils doivent à leur mère.

Comme ce fut mon cas, je n’ai donc pas envie

De faire la leçon à des neveux très proches

Lesquels, happés par le tourbillon de la vie,

Ne prennent pas conscience d’une fin qui s’approche.

Alors on s’appelle, elle et moi, chaque jour.

On parle de notre petite enfance en Savoie,

Des fayots, des lentilles et des topinambours,

De nos copains d’alors, de nos premiers émois.

Mais je devine bien que dans ses longs silences

C’est à ses deux enfants qu’elle parle et qu’elle pense. 

Bougonne, elle l’est bien sûr dans cette thébaïde

Qu’est la demeure sombre où son corps invalide

Se déplace lentement par crainte de chuter,

Avec un bichon blanc qui colle à ses pas

De peur de la voir choir ou pire encore heurter

Sa tête contre un mur et de n'être plus là.

Je n’ai pas toujours été aussi soucieux d’elle,

Mais elle est tout ce qui me reste de mon passé,

De ma famille dans les limbes dispersées,

Cette sœur qui, pour moi, fut presque une jumelle.

JB
{jcomments on}

1077421
Aujourd'hui
Hier
Ce Mois
All days
502
320
8773
1077421

Votre IP: 44.200.77.59
28-03-2024

 Le respect de votre vie privée est notre priorité

Sur midelt.fr, nous utilisons des cookies et des données non sensibles pour gérer notre site.
A quoi nous servent ces cookies ?
Ils nous permettent de mesurer notre audience, de vous proposer des contenus éditoriaux et services plus adaptés et vous permettent de partager nos articles sur vos réseaux sociaux comme Facebook.
Cliquez sur le bouton pour valider votre consentement sachant que vous pouvez modifier vos préférences à tout moment sur notre site.