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Jean  BERTOLINO

A bas les tyrans africains

Pour les tourterelles et les tourtereaux qui ne peuvent ouvrir mon blog, voici le texte du jour en direct.
A bas les tyrans africains !


Les présidents des républiques africaines ne vont plus oser quitter leur pays de crainte qu’un opposant leur fauche la place. Regardez Pierre Nkurunziza du Rwanda, à majorité Hutue. Il avait quitté Bujumbura, sa capitale, pour aller assister à Dar es Salaam en Tanzanie à un sommet extraordinaire des chefs d'État de la Communauté est-africaine. Mal lui en a pris. À peine était-il hors du pays, que l'ancien chef des renseignements burundais, le général Godefroid Niyombare, avec l’appui d’un quarteron de colonels, a fait son putsch. Il faut dire que le président briguant un troisième mandat, ce qui n’était pas prévu dans la constitution, venait de s’attirer la colère du peuple. Coup de bol, le putsch a fait pshiiit ! Ce n’est néanmoins pas fini, vous verrez.
Un scénario hélas récurrent en Afrique. Quand ils arrivent au pouvoir, à la suite d’un coup de force ou, ce qui est plus rare, d’élections démocratiques, les « présidents » promettent qu’ils se retireront dès que le pays ira mieux ou à la fin de leur mandat. Pourtant, c’est plus fort qu’eux, dès qu’ils ont posé leurs fesses sur le siège présidentiel, ils s’y accrochent. Ensuite, pour les déloger, c’est la galère ! Le plus coriace d’entre eux, c’est Mugabe du Zimbabwe. Ce dictateur expert en bulletins de vote truqués règne comme un roi absolu depuis 3 décennies, loge dans des palais somptueux et pressure ses concitoyens qui vivent dans l’indigence la plus totale. Le despote affirme sans vergogne : « Hitler avait un seul objectif : la justice pour son peuple, la souveraineté pour son peuple, la reconnaissance de l'indépendance de son peuple. Si cela c'est Hitler, laissez-moi être le décuple de Hitler ». Ce que ce vieux tyran oublie de dire, c’est que le Führer a laissé un pays en ruine, totalement exsangue, comme lui, quand il aura la bonne idée de mourir.
Tout près du Burundi, il y a le Rwanda de majorité tutsie et la terrible ombre du génocide qui plane encore sur les rescapés. Son président Paul Kagame briguerait bien lui aussi un troisième mandat. Cet homme est le contraire de Mugabe. Il vit modestement, mène une existence presque ascétique, mais le pouvoir est son aphrodisiaque et il ne peut s’en passer. Pour l’obtenir, il est allé jusqu’à freiner l’avance de ses troupes ( Front Patriotique Rwandais) lors du génocide de 1994 afin d’apparaître aux yeux du monde comme le sauveur des tutsis survivants. Cynique et cruel, c’est un tacticien remarquable et un adepte inconditionnel des nouvelles technologies, utiles pour surveiller le peuple et traquer les opposants.
Vous voulez connaître d’autres tyrans, en voici quelques-uns.
Teodoro Obiang Nguema, de Guinée Equatoriale. Arrivé au pouvoir le 3 août 1979, après avoir renversé son oncle Francisco Macias Nguema, il dirige le pays depuis plus de 30 ans. Aujourd’hui âgé de 71 ans, cet ancien militaire n’est toujours pas décidé à céder sa place.
José Eduardo Dos Santos en Angola : 71 ans et 34 ans au pouvoir. Cet ancien ingénieur du pétrole est parvenu à se hisser au sommet de ce pays par désignation, après la mort d’Agostinho Neto, le 10 septembre 1979. Il vient de faire savoir qu’il pourrait ne pas se présenter au scrutin de 2017 mais ce n’est pas la première fois qu’il fait ce type d’annonce.
Paul Biya, 80 ans et 32 ans à la tête du Cameroun. Il a succédé à Ahmadou Ahidjo, le 6 Novembre 1982, après la démission de ce dernier. Paul Biya est accroché au Palais d’Etoudi comme un bernard-l’hermite à sa coquille d’emprunt. La levée de limitation de mandat en 2008 et l’opposition qui peine à se rassembler autour d’une candidature unique, laisse présager une présidence à vie.
Yoweri Museveni, 69 ans, 28 ans au pouvoir en Ouganda. Cet ancien agent des services secrets du Président Miton Obote, va attendre 1996 avant d’organiser une élection dont il sera l’unique candidat. Fils d’un riche propriétaire terrien, il est lui-même aujourd’hui multimillionnaire. Après 28 ans à la tête de l’Etat, il envisage de céder sa place…mais à son fils Muhoozi Kaninerugaba, cela va de soi !
Idriss Deby Itno, 62 ans, 23 ans au pouvoir au Tchad. Le 2 décembre 1990, il chasse Hissène Habré, un homme qui l’avait aidé à gravir les échelons des forces armées. Officiellement nommé Président de la République du Tchad, le 28 Février 1991, Idriss Deby Itno va instaurer un multipartisme bidon sous le regard fier de son soutien européen. Il est aujourd’hui confronté à des accusations de détournements à des fins militaires ainsi qu’à des violations de droits de l’homme . À plusieurs reprises, il a vu son gouvernement se fragiliser, sans jamais être renversé.
Blaise Compaoré, 62 ans, 22 ans à la tête du Burkina Faso. Auparavant il était allié à Thomas Sankara, mais l’assassinat du père de la révolution burkinabè lui permet, le 15 octobre 1987, de se propulser à la tête du pays. Il y instaure le multipartisme en 1991, ce qui ne l’empêche pas de sortir victorieux des trois élections qui suivront. A suivre !
Omar El-Béchir, 70 ans, 20 ans au pouvoir au Soudan. Militaire de pure souche, le jeune Omar a fait ses armes à l’Académie Militaire du Caire. Il servira dans les rangs égyptiens durant la guerre du Kippour en 1973, avant d’être chargé de diriger les militaires soudanais contre l’Armée de Libération du sud. Il accède au pouvoir après le coup d’État de 1989 et dissout la plupart des instances politiques. À la fois Président, Premier Ministre et commandeur des armées, il est le premier Chef d’État en exercice à être sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale, pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide dans le cadre de la guerre civile au Darfour.
Issayas Afeworki, 67 ans, et 20 ans au pouvoir en Erythrée. Il a, depuis l’indépendance, instauré un régime à parti unique, sans élection présidentielle, ni liberté de la presse. Emprisonnant tous ceux qui s’opposent à son pouvoir, il règne sur son pays en despote.
Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, 14 ans à la tête de l’Algérie. Là nous avons l’exemple caricatural d’un homme à la lucidité endommagée par un accident vasculaire cérébral et qui est exhibé comme une potiche par les vrais tenants du pouvoir : une coterie de militaires de haut rang qui se terre dans l’ombre et fait main basse sur toutes les richesses de ce beau pays.
J’arrête là. La liste serait trop longue. Je pense avec mélancolie au grand Nelson Mandela incarnation de toutes les valeurs et de toute la beauté de cette Afrique qui, si elle n’était pas bâillonnée par tous ces prédateurs, aurait tant de choses à nous apprendre. Je pense à ces femmes tunisiennes n’hésitant pas à défier les débiles barbus qui rêvent de les emprisonner sous d’ignobles burkas et à celles que Boko aram, cet avatar monstrueux de l’islam, se plait à humilier, violer et traiter en esclaves. Je pense à toutes ces multitudes saignées à blanc par les compagnies minières, forestières, pétrolières et à leurs territoires qui servent de décharge aux déchets de l’Occident. D’autres Nelson sortiront un jour de ce prodigieux terreau humain. On les attend. Qu’ils ne tardent pas trop. Salut et fraternité.
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