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Dans la peau de Hsaïne Boumiya
L'article date du 18 janvier, 2017.
Hamzaoui Abdelmalek
(Ecrivain et chercheur)

Hsaïne Boumiya est une figure emblématique de la musique marocaine. En effet,  l’artiste a rejoint, depuis l’âge de dix-sept ans, pour la première fois, le domaine artistique. Son destin l’a conduit à évoluer au sein de plusieurs groupes artistiques. Lorsqu’il quitta son nouveau douar «Ait Hamza, Ait Lahcen», il s’arrêta une première fois au village de Tighsaline dans lequel il ne se plaisait pas et finit par se diriger vers la petite ville de Lksiba.

 

Le violoniste Ali Oujeddou connu sous le nom de cheikh Ali Lksiba, l’accueillit à bras ouvert dans sa troupe au sein de laquelle il évolua pendant presque quatre ans. Durant cette période, il eut l’occasion de côtoyer plusieurs tambourinaires ainsi que d’autres violonistes et des «outayri», à travers le Moyen-Atlas. Il n’oublia jamais de revenir régulièrement à son port d’attache Lksiba; le lieu où précisément il fit la connaissance d’un autre violoniste -chef de troupe aussi- nommé Moha Ouâadi avec lequel il collabora un bon moment. En 1975, ces deux artistes décidèrent un jour de rejoindre le village de Boumiya dans lequel ils animèrent des fêtes et des cérémonies pour une durée de deux ans. C’est à cette époque que Mouhaj Hsaïne fut surnommé Hsaïne Boumiya.

Le long parcours artistique de ce célèbre tambourinaire et le cumul d’expériences qu’il a acquis lui ont permis de devenir chef de plusieurs groupes qu’il a formés. Il fit venir auprès de lui de son village natal, Outerbat, son compatriote, le grand violoniste Moha Oulmouden. Ces deux artistes travaillèrent ensemble à Itzer, de 1977 à 1983, puis ils se séparèrent d’un commun accord afin que chacun d’eux suive son destin.

Hsaïne retourna de nouveau à Boumiya pour former d’autres groupes avec les violonistes Sidi Moh Nsidi Lhachmi Agram appelé communément Sidi Moh Nsidi B’ha, Hmad Nboumiya, Maghdich Said, Moha Oumouzoune, Hassan Oujella.

Depuis 1983, notre anazur à vécu dans la localité de Boumiya où il demeura jusqu’à la fin de1996. Puis, de 1997 à 2011, il habita dans le village de Sidi Yahya Ousâad qu’il quitta aussi pour un lieu dit «Landa». Finalement, il atterrît à Tighsaline qui fut sa rampe de lancement dans le domaine artistique. Durant toutes ces années, il continua à travailler auprès de son fils cheikh Moha Ameziane – grand violoniste de son état-  et avec tous les musiciens qui le sollicitaient tels Belkhir, de Lakbab, qui jouait du luth ou bien Ouâachouch, le célèbre violoniste qui évolua à, Tighsaline. Hsaïne contribua à la constitution d’un grand archive de la chanson, encore conservée à la radio amazigh de la SNRT. Ses enregistrements à la radio et dans les maisons de productions sont prodigieux.

Durant les années de plomb, en 1973, notre tambourinaire, comme tant d’autres artistes du Moyen- Atlas, fût incarcéré pour avoir chanté des chants de «circonstances », condamnables à l’époque des faits.

En 2009, un hommage lui a été rendu par l’institut Royal de la culture amazighe qui lui remit le prix de la culture amazighe. D’autres hommages lui ont été également rendus par plusieurs associations culturelles amazighes.

Hsaïne Boumiya a toujours bon pied, bon œil. Il participe, de temps à autre, aux séances de créativité ou aux concerts conviviaux organisés par ses fans qui se souviennent encore du bon vieux temps quand il accompagnait d’autres célèbres musiciens tels les violonistes : Amlal Kaddour, feu Hsikou Mbark, pour ne faire référence, à titre d’exemple, qu’à ces deux artistes

Sources: http://albayane.press.ma

 

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