M Aouragh
- Détails
- Publication : mercredi 11 décembre 2019 07:16
Baigné de brume flottante le djebel Ayachi
s’incline lentement devant ce grand poète.
Résonnent alors les chants de Tamawayte
les bendirs colorés d’Ahidous
-----Les oiseaux revenus de la butte boisée
s’attardent-----------écoutent sans protester
La terre rouge du moyen atlas se dit prête
à composer cent poèmes pour lui
et les chemins escarpés de Midelt
je puis vous l’assurer portent désormais
et à jamais trace de ses souliers
Sapins cèdres oliviers et dattiers
s’unissent pour grimper jusqu’au ciel !
On entend le murmure du pinceau
et chaque page blanche est prête à offrir
à ses amis sainte calligraphie
Affectés beaucoup perdent le sommeil
Se demandent : Pourquoi partir si vite alors
qu’il reste un grain de sable à parfumer !
Je pense aussi à celle qui partageait sa vie
à l’automne orphelin déjà parti à sa recherche
aux Voix Vives de Sète entonnant un chant triste.
------------------------------------à Mohamed Aouragh,
- Marc Ross – Trace de ses souliers - 02 nov. 2019
Avec beaucoup d’empathie et un regard qui ne faiblissait pas, le poète Mohamed Aouragh parvenait à donner voix et grandeur à une foule d’anonymes, à accorder la plus haute importance à son prochain. Capteur d'existences, il s'en est allé discrètement mais avec un cœur gros comme ça, le premier samedi de novembre.