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- Publication : mercredi 28 mars 2018 11:01
Pleurons un Brave !
par Jean Bertolino.
Wahhabisme et salafisme sont les deux mamelles de la terreur islamique.
L’islam ne se grandit pas en les tolérant dans son sein. Pire même, il se laisse contaminer par leurs funestes toxines de haine et d’intolérance. Il est désormais aisé pour un musulman qui n’a pas pris le chemin de la droiture, qui a pratiqué le vol, le trafic de drogue, et toutes sortes de malversations, quand la roue de la chance ne tourne plus pour lui du bon côté, de se dire ; « j’ai péché, je me suis mal conduit, j’ai bafoué la morale et ma religion mais si comme le dit le livre, je meurs en martyr en tuant des infidèles et en criant « Allah Akbar » j’irais au paradis ou m’attendent les houris pour célébrer ma gloire".
Messieurs les Imams, je vous en conjure, expliquez, expliquez sans cesse à vos ouailles que lorsque Mahomet fait allusion aux infidèles, nous sommes aux 6ème et 7ème siècle et que les infidèles auxquels il pense sont les « idolâtres » de la Mecque, ville marchande peuplée de familles souvent rivales qui ont chassé son clan de la cité. Quoi de plus normal que de vouloir revenir au pays en vainqueur et, conformément à l’époque, de s’afficher en justicier impitoyable.
Certes il connaissait le christianisme pour avoir rencontré un moine durant ses déplacements caravaniers et le Judaïsme durant l’hégire à Yathrib, la future Médine, où il fréquenta des docteurs de la loi mosaïque. Mais que pouvait-il savoir des peuples de nos contrées lointaines et surtout, n’ayant aucun grief à leur reprocher, il n’avait aucune raison de leur en vouloir. Les Salafistes et les wahhabites, eux, prennent le Coran à la lettre sans faire la moindre exégèse, et nous voici - assimilés aux idolâtres de la Mecque moyenâgeuse – la cible de tous les cinglés, les déséquilibrés qui voient en nous des ennemis de leur prophète.
Ceux qui meurent en tuant des gens qui ne leur ont rien fait, uniquement parce qu’ils croient qu’ils doivent les haïr ne sont pas des martyrs, qu’on se le dise, mais des détraqués malfaisants qui ne méritent aucune clémence. Ceux qui en revanche se sacrifient pour sauver des innocents menacés par ces fous d’Allah, eux oui, méritent nos louanges et notre affliction. C’est le cas aujourd’hui du Lieutenant Colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame tombé à Trèbes les Capucins sous les coups d’un assassin qui en criant un "Allah Akbar" n’a pas grandi pas son dieu.
Chapeau bas à ce brave. Pleurons-le !
JB