Nous avons 40 invités et aucun membre en ligne

Jeudi - Sem. 37 1 2 Sep. Apollinaire IPremier quartier
Patience laissa brûler sa maison.

Article à lire

Ma Grande Sœur

29-05-2018 Hits:3735 Jean BERTOLINO Super Utilisateur - avatar Super Utilisateur

  J’avais un petit frère qui, parti avant l’heure, A laissé un grand vide tout au fond de mon cœur. J’ai une grande sœur de un an mon ainée Qui dans la solitude s’est...

Read more

Ce matin, sur ma fenêtre

10-08-2015 Hits:3563 Jean BERTOLINO Jean Bertolino - avatar Jean Bertolino

Read more

Chérifa Kersit, une voix de la montagne

21-06-2019 Hits:5779 Ecrivain Poète Aouragh Aziz - avatar Aouragh Aziz

Les vents semblent aujourd’hui avoir tourné sous l’effet d’une dynamique du renouveau,enclenchée depuis une décennie. Une dynamique qui s’active sans relâche dans l’abolition de la notion préjudiciable du «Maroc inutile»...

Read more

Enjil, le portrait d'un village en voie …

24-09-2018 Hits:4201 Actualités Aouragh Aziz - avatar Aouragh Aziz

C'est l'histoire d'un village minier près de Midelt. En 2008, le jeune réalisateur Mourad Khellou y avait tourné son deuxième court métrage « Troisième jour», mais dix ans après, une...

Read more

Dans la peau de Hsaïne Boumiya

22-04-2020 Hits:2795 Actualités Aouragh Aziz - avatar Aouragh Aziz

  Le violoniste Ali Oujeddou connu sous le nom de cheikh Ali Lksiba, l’accueillit à bras ouvert dans sa troupe au sein de laquelle il évolua pendant presque quatre ans. Durant...

Read more
FaceBookTwitterGoogle+Instagram

S'UNIR

Quand la mer gronde

6 Février 2018

Nous étions partis pour Antibes dans l’espoir de trouver le soleil absent de Paris depuis un bon mois. La tempête nous attendait. C’est beau la tempête et ça fait réfléchir.

 

Pas loin de ma fenêtre, un vert palmier s’agite

Comme un fou. Les mouettes se terrent. Démontée

La mer, dans un fracas d’écume, s’excite

Contre le vieux rempart furieusement heurté.

La mer, la mer, a pris son visage d’hiver

Gris, écumant, roulant des flots envahissants,

Qui submergeraient bien la terre toute entière

Si la gravitation ne freinait ses élans.

Alors à quoi bon enrager de la sorte

Ô mer qui peut si vite s’apaiser et séduire.

Oui, toi la grande bleue, si douce, si accorte,

Pourquoi donc, avec moi, aussi mal te conduire ?

C’est vrai, je ne suis rien qu’un flâneur solitaire,

L’infiniment petit d’une engeance assassine

Qui par tous ses déchets rend tes eaux bien moins claires

Et par ses faims ogresses tue ta faune marine.

Mais je ne suis pas seul à être ainsi songeur

Nous sommes des millions conscients que ta survie  

Dépend de nos actions, mais les accapareurs

Encouragent à tout va nos funestes envies.

Ô mer pardonne-moi, pardonne-leur aussi.

Nous ne savons toujours pas ce que nous faisons.  

Mais nous t’aimons c’est sûr comme on aime la vie

Et si un jour tu meurs, nous tous aussi mourrons.

La mer, la mer, a pris son visage d’hiver

Gris, écumant, roulant ses vagues de colère

Jean Bertolino

{jcomments on}

1158814
Aujourd'hui
Hier
Ce Mois
All days
104
478
3296
1158814

Votre IP: 44.222.82.133
12-09-2024

 Le respect de votre vie privée est notre priorité

Sur midelt.fr, nous utilisons des cookies et des données non sensibles pour gérer notre site.
A quoi nous servent ces cookies ?
Ils nous permettent de mesurer notre audience, de vous proposer des contenus éditoriaux et services plus adaptés et vous permettent de partager nos articles sur vos réseaux sociaux comme Facebook.
Cliquez sur le bouton pour valider votre consentement sachant que vous pouvez modifier vos préférences à tout moment sur notre site.