Nous avons 19 invités et aucun membre en ligne

Jeudi - Sem. 50 1 2 Déc. Jeanne-Françoise de Chantal KGibbeuse croissante
On est fait pour vieillir, et non mourir, qui veut dire s'arrêter. J Brel.

Article à lire

Héroïne du quotidien

22-05-2015 Hits:6297 Michel ETIEVENT Aouragh Aziz - avatar Aouragh Aziz

J’ai dans ma galerie de personnages, une femme que j’ai toujours révérée. Une anonyme qui aurait pu dormir au Panthéon ou sur la couverture d’un livre d’histoire. Elle s’appelait Emilie...

Read more

Ma Grande Sœur

29-05-2018 Hits:3850 Jean BERTOLINO Super Utilisateur - avatar Super Utilisateur

  J’avais un petit frère qui, parti avant l’heure, A laissé un grand vide tout au fond de mon cœur. J’ai une grande sœur de un an mon ainée Qui dans la solitude s’est...

Read more

Gare aux vipères

20-02-2019 Hits:3603 Jean BERTOLINO Aouragh Aziz - avatar Aouragh Aziz

Gare aux vipères ! Une sanie puante est venue entacher Le jaune printanier arboré par des gens Qui en ont assez de vivre comme des indigents Et par taxes ou impôts de se faire...

Read more

Un livre Un écrain

31-05-2020 Hits:2989 Ecrivain Poète Aouragh Aziz - avatar Aouragh Aziz

  Librairie, Bibliothèque, Bistro, Théâtre, Cinéma ...porte close La culture se confine Le télétravail s'organise Le midelti Mihamou L'œil aux aguets Enfante l'idée Un livre un écrivain Les séminaires en ligne Démarre sur la pointe des pieds... Le débat prend...

Read more

Qu'avons nous fait ???

31-12-2018 Hits:3538 Jean BERTOLINO Aouragh Aziz - avatar Aouragh Aziz

  Par la vitre du taxi qui roulait vers Orly Je contemplais maussade cette zone urbaine Que depuis cinquante ans l’homme a avilie Et je m’imaginais ce qu’était cette plaine Avant l’aéroport et avant les...

Read more
FaceBookTwitterGoogle+Instagram

S'UNIR

Jean Bertolino

Palestine, un jeu de dupe.


6 à 8 millions de palestiniens chassés de leurs terres au cours de 4 guerres meurtrières ce n'est pas rien. L'amalgame entre anti-sionistes et antisémites permet de faire passer tous ceux qui défendent la cause palestinienne pour des antisémites et hélas, ça marche. Certes il y a des arabes antijuifs, pas antisémites - ils sont eux-mêmes sémites - et je le regrette car ils contribuent à renforcer ce maudit amalgame. Il est bon de le redire haut et fort. On peut être antisioniste et ne pas être anti-juif. Il est loisible de falsifier l'histoire, mais la vérité finit toujours par apparaître. Le sionisme n’est pas né par hasard. Il y avait eu au cours du 19ème siècle et au début du 20ème les terribles pogroms russes d’Odessa (1821), de Bilhorod-Dnistrovskyï (1862), de Starrodoub (1891), de Koutaïssi (1897), de Nikolaïev (1889), et surtout de Kichinev (1903). Il est à remarquer que la majorité de ces pogroms eurent lieu en Ukraine où les fortes traditions antisémites ont permis plus tard aux nazis de recruter en masse des supplétifs pour assurer les basses besognes dans les camps de concentration.
Ces persécutions à répétition poussèrent certains intellectuels d’origine juive à envisager la possibilité de créer, pour leurs coreligionnaires menacés, une colonie de peuplement sur une terre accueillante, ailleurs qu’en Europe. Naturellement leur regard se porta sur la Palestine, ancienne terre du royaume de David et de Salomon où, dans l’antiquité, le peuple errant d’Israël, après avoir vaincu Cananéens et Philistins, avait fait souche.
Paradoxalement, l’un des pionniers de cette idée du retour à Sion (le mont Sion à Jérusalem) est un juif austro-hongrois né dans une famille libérale dont le père était un partisan de l’assimilation des juifs au sein de leur terre d’accueil. Theodor Herzl, journaliste, écrivain, dramaturge, appartenait à cette lignée d’intellectuels israélites qui, à l’image de Stefan Zweig, faisait partie de l’élite culturelle de l’empire autrichien et contribuait à son rayonnement.
En 1895, il est envoyé à Paris par son journal le "Die Neue Freie Presse", pour suivre l’affaire Dreyfus. Etre en France, dans « la patrie des droits de l’homme » le témoin d’une vague d’antisémitisme sans précédent, le confirme dans l’idée, qui lentement murissait en lui, de créer un pays pour les Juifs. En 1896 il publie « L’Etat juif », choisit naturellement comme lieu de prédilection la Palestine et invente alors sa fameuse formule : « Une terre sans peuple pour un peuple sans terre ». Cette fois le mouvement sioniste à deux leviers: un livre et un leader. En se rendant à Jérusalem en 1900, force lui est de constater que la Palestine est tout sauf un désert et qu’un peuple industrieux y vit paisiblement depuis toujours : les Palestiniens. Foncièrement honnête, il fut tenté de renoncer à son projet initial, et, à l’instigation des Britanniques, d’envisager la création d’un foyer national en Ouganda ou en Argentine. Cette idée fit long feu. C’est son slogan formidablement mobilisateur qui eut le dernier mot.
La promesse de lord Balfour, Ministre des affaires étrangères du Royaume-Uni, faite en 1917 à Lord Lionel Walter Rothschild, et connue sous le nom de déclaration Balfour, va officialiser ce choix :
« Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays ».
Le génocide nazi rendra la création d’Israël inéluctable. Un plan de partage de la Palestine est voté à L’ONU. Résultat : 25 voix pour, 13 voix contre, 19 abstentions. Il doit obtenir 2/3 des suffrages pour être accepté, ce n'est pas le cas. Les Etats-Unis, mécontents du résultat, font pression sur les « petites » nations récalcitrantes en leur octroyant des prêts (Haïti), ou encore par des menaces économiques (Libéria) afin de les obliger à adopter cette résolution. Le 25 novembre 1947 le vote est relancé : 25 voix pour, 13 contre, 17 abstentions, 2 absents. Il manque encore une voix. Usant de tout son pouvoir de grande puissance militaire du moment, le président américain menace de couper les vivres à la France, qui s'est abstenue, si elle s’obstine dans sa position. Après ce tour de passe passe, 4 jours plus tard, nouveau vote : le 29 novembre 1947, l'Assemblée générale de l'ONU adopte la résolution 181 qui entérine la partition de la Palestine. L’ayant rejetée, les États arabes font savoir qu'ils s’y s'opposeront par la force. Depuis, toute la région brûle et les passions engendrées par la question israélo-palestinienne ne font que s’aggraver au fil du temps…
{jcomments on}

1190297
Aujourd'hui
Hier
Ce Mois
All days
142
110
2989
1190297

Votre IP: 18.97.9.173
12-12-2024

 Le respect de votre vie privée est notre priorité

Sur midelt.fr, nous utilisons des cookies et des données non sensibles pour gérer notre site.
A quoi nous servent ces cookies ?
Ils nous permettent de mesurer notre audience, de vous proposer des contenus éditoriaux et services plus adaptés et vous permettent de partager nos articles sur vos réseaux sociaux comme Facebook.
Cliquez sur le bouton pour valider votre consentement sachant que vous pouvez modifier vos préférences à tout moment sur notre site.