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- Publication : vendredi 2 septembre 2016 10:54
Ciel ! Que mon rêve était beau…
J’en ai un peu ma claque de ces historiens donneurs de leçon qui, à la radio, nous expliquent, face aux problèmes communautaristes auxquels la France est aujourd’hui confrontée, que nous n’avons pas su faire « ceci ou cela » et qu’il faudrait naturellement faire « ceci ou cela » pour retrouver une cohésion nationale. J’en ai par dessus la tête de ces ligues prétendues humanitaires qui, au nom des libertés individuelles, fustigent ceux qui sont contre le burkini, invention récente d’une femme d’affaires musulmane libanaise, vivant en Australie, qui s’est fait, et continue de se faire un gros paquet de fric en surfant avec son maillot de bain « pudique » sur la déferlante salafiste et wahhabite en passe de submerger le monde musulman.
Me revient en mémoire un match de foot entre les équipes de France et d’Algérie où, parce que la France était en train de l’emporter, des gamins de banlieue, sautant des gradins, firent irruption sur le stade pour saboter cette amicale rencontre. Loin d’être applaudis par les joueurs algériens, ils se sont fait sévèrement tancer. « Bande de petits merdeux, se sont-ils entendus dire en substance par les grands frères de la mère patrie lointaine. Ici vous avez tout, l’accès gratuit à l’école, la sécurité sociale, les allocations familiales, des fringues à la mode, et vous faites chier le monde. Venez un peu au bled et vous verrez alors comme la vie, en France, vous paraitra belle ».
Eh oui, sans vouloir dédouaner nos politiciens de droite ou de gauche qui, concernant les banlieues, y sont allés de leurs surenchères démagogiques et ont fait preuve d’un laxisme ou d’un aveuglement atterrant, l’islam de France, puisque s’est de lui qu’il s’agit, a, en même pas trois décennies, évolué au point d’être aujourd’hui, plus que le judaïsme ou le christianisme, nettement visible dans les rues de nos villes. Où sont donc passées nos belles beurettes qui affriolaient nos jeunes regards par leur charme doré, leur chevelure bouclée, leur regard ardent et leur démarche fière ? Aujourd’hui, leurs filles, si elles en ont, ne sont-elles pas cachées sous des voiles ? Et ces jeunes beurs des Minguettes, grands et beaux, qui dans les années 80 aux côtés de prêtres catholiques et de pasteurs protestants, marchaient sur Paris pour réclamer la fin des violences racistes et l’égalité des droits avec ce slogan : « La France, c'est comme une mobylette, pour avancer, il lui faut du mélange ! ». Que sont-ils devenus ? Certains de leurs fils ne portent-ils pas de longues barbes et des djellabas ?
Cette nuit, j’ai fait un drôle de rêve, oui, vraiment. J’ai rêvé au dieu des dieux, à une sorte de démiurge, un grand architecte cosmique qui tançait sévèrement ses subalternes. Au dieu des Juifs il disait : « Cesse de pointer un doigt conquérant sur cette Palestine qui ne t’appartient pas de droit divin et de vouloir régenter la marche du monde. Rentre dans tes synagogues et restes-y ! ». Au dieu des chrétiens il disait « Cesse de vouloir te mêler des affaires des autres et de croire que ta parole est la plus universelle qui soit. Rentre dans tes églises et ferme-là » Au dieu des musulmans il disait « Te crois-tu plus grand, meilleur ou plus fort que les autres ? Pourquoi tiens-tu tant à te faire remarquer par tes vêtures et tes intolérances ? Rentre dans tes mosquées et fais tes prières en silence ». Quand j’ai ouvert les yeux, durant les quelques secondes qui ont suivi, j’étais aux anges. La paix s’était répandue sur la terre. Eh puis je me suis vraiment réveillé et ma déception fut immense…
JB