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Travail des enfants Publié le : 11 Juin 2012 - Hajjar El Haiti, LE MATIN

Le phénomène persiste malgré les efforts pour l’éradiquer

● À l’instar des autres pays, le Maroc célèbre aujourd’hui le 10e anniversaire de la Journée mondiale contre le travail des enfants.
● Malheureusement, des dizaines de milliers de jeunes mineurs sont toujours exploités économiquement au Maroc.
Travail des enfants Publié le : 11 Juin 2012 - Hajjar El Haiti, LE MATIN

Selon l’enquête du HCP, le phénomène du travail des enfants touche beaucoup plus les garçons que les filles, près de 6 enfants sur 10 sont de sexe masculin.

Malgré tous les efforts qui ont été fournis pour éradiquer le travail des enfants, ce phénomène persiste toujours. Bien que le Maroc ait ratifié plusieurs conventions internationales relatives aux droits de l’enfant notamment pour la lutte contre l’exploitation économique des mineurs, leur nombre reste toujours assez élevé. En effet, quelque 123 000 enfants âgés de 7 à moins de 15 ans travaillaient en 2011, soit 2,5% de l’ensemble des enfants de cette tranche d’âge, selon les résultats d’une enquête du Haut commissariat au Plan (HCP), rendus publics hier lundi à l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, célébrée le 12 juin de chaque année. Cependant, il faut reconnaître que le phénomène est en forte régression depuis 1999 où il touchait 9,7% de l’ensemble des enfants de 7 à moins de 15 ans, soit 517 000 enfants.
Par ailleurs, le travail des enfants de moins de 15 ans est un phénomène concentré principalement en milieu rural où il touche 5% des enfants (113 000) contre 16,2% en 1999 (452 000 enfants). Dans les villes, il concerne 0,4% des enfants (10 000) contre 2,5% en 1999 (65 000 enfants). En somme, plus de neuf enfants actifs occupés sur dix (91,7%) résident en milieu rural, précise l’enquête du HCP, ajoutant que ce phénomène touche beaucoup plus les garçons que les filles, près de 6 enfants sur 10 sont de sexe masculin. Une proportion qui varie de 53,3% en milieu rural à 87,3% en milieu urbain.

Les principales raisons avancées concernant la non-scolarisation des enfants au travail sont l’absence d’intérêt pour les études (37,3%), l’absence de moyens financiers pour couvrir les coûts liés à la scolarité (19,4%), la non-disponibilité d’établissement d’enseignement dans le lieu de résidence ou leur inaccessibilité (16,2%) et l’obligation d’aider le ménage dans ses activités professionnelles (9,8%). L’enquête indique également que 24,9% des enfants travaillent parallèlement à leur scolarité, 53,9% ont quitté l’école et 21,2% n’ont jamais fréquenté l’école.

Le travail des enfants reste concentré dans certains secteurs économiques. Ainsi, en milieu rural, ils sont 93,6% à travailler dans «l’agriculture, forêt et pêche». En zones urbaines, les «services», avec 54,3%, et «l’industrie y compris l’artisanat», avec 26,5%, sont les principaux secteurs employeurs des enfants. À propos du statut dans l’emploi, plus de 9 enfants actifs occupés sur 10 en milieu rural travaillent dans le cadre familial. En milieu urbain, près de la moitié des enfants sont des apprentis (44,3%), un peu plus du quart des «aides familiales» (26,3%), un enfant sur cinq travaille en tant que salarié (20,3%) et un sur dix en tant qu’indépendant (9,1%).

Concernant le cadre familial des enfants au travail, l’enquête du HCP révèle que le travail de ceux-ci concerne 98 122 ménages, soit 1,5% de l’ensemble des ménages marocains, concentrés en milieu rural (88 631 ménages contre 9 491 dans les villes).
Ce phénomène touche surtout les ménages de grande taille. La proportion des ménages ayant au moins un enfant au travail est de 0,3% pour les ménages de trois personnes et augmente progressivement avec la taille pour atteindre 3,7% parmi les ménages de 6 personnes et plus.

La proportion des ménages dont au moins un enfant est au travail est quasi nulle parmi les ménages avec un chef ayant un niveau d’instruction supérieur et s’établit à 2,6% parmi les ménages dont le chef n’a aucun niveau d’instruction. Cette proportion passe de 0,4% pour les chefs de ménage inactifs à 0,6% pour les chômeurs pour atteindre 1,9% pour les actifs occupés.
Au niveau mondial

Dans un rapport qui marque le 10e anniversaire de la Journée mondiale contre le travail des enfants, l’Organisation internationale du travail (OIT) a constaté qu’il existe toujours un grand décalage entre la ratification des conventions sur le travail des enfants et les initiatives prises par les pays pour traiter le problème. «Il n’y a de place pour aucune complaisance quand il y a 215 millions d’enfants qui doivent travailler pour survivre et que la moitié d’entre eux est exposée aux pires formes de travail des enfants, y compris l’esclavage et l’implication dans des conflits armés. Nous ne pouvons admettre que l’éradication du travail des enfants recule parmi les priorités de l’agenda du développement. Tous les pays devraient s’efforcer d’atteindre cet objectif, à titre individuel, et collectif», a déclaré Juan Somavia, directeur général de l’OIT. Selon cette organisation, de nouvelles statistiques publiées le 1er juin ont montré qu’environ 5 millions d’enfants sont victimes du travail forcé, notamment d’exploitation sexuelle à des fins commerciales ou de servitude pour dettes. Le rapport indique également que les progrès dans la réduction du travail des enfants ont souvent été mis à mal par l’incapacité à traduire les engagements dans la pratique.

Repères

  • La Journée mondiale contre le travail des enfants met en lumière, cette année, le chemin qui reste à parcourir suivant la Feuille de route adoptée par la communauté internationale en 2010 en vue de l’élimination des pires formes de travail des enfants d’ici 2016.
  • Elle est célébrée cette année sur le thème : «Droits de l’Homme et justice sociale : éliminons le travail des enfants».

Publié le : 11 Juin 2012 - Hajjar El Haiti, LE MATIN

Le président du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni a présidé, samedi à Midelt (province de Khénifra), la cérémonie d'ouverture du bureau administratif régional du CCDH pour la région de Meknès-Tafilalet.

L'objectif du CCDH à travers la création de ce bureau, le quatrième de son genre après ceux de Laâyoune, Oujda et Agadir, consiste à renforcer son action au niveau local, promouvoir la culture des droits de l'Homme, soutenir la régionalisation et la décentralisation et assurer le suivi des dossiers des droits de l'Homme sur la base d'une politique de proximité.

S'exprimant lors de la cérémonie d'ouverture, à laquelle ont pris part le Wali de la région de Meknès-Tafilalet, M. Mohamed Faouzi, le gouverneur de la province de Khénifra, M. Ou Ali Hajir, des représentants des autorités locales, des acteurs des droits de l'Homme et de la société civile locale, M. Herzenni a indiqué que la création d'un nouveau bureau à Midelt s'inscrit dans le cadre des efforts du Conseil pour être plus près des citoyens.

Il a noté que le plus important a été fait concernant les droits civiles et politiques, soulignant que l'intérêt doit être maintenant focalisé sur les droits économiques, sociaux et environnementaux, d'où la nécessité de se rapprocher des citoyens et d'être au fait de leur situation, de leurs problèmes et de leurs attentes.

« La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent » Montesquieu.

vous n aurez pas ma liberté de penser

8mars2012

L'appel en arabe

Les 23 et 24 mars 2012 au lycée Tarik Ibn Zyad d'Azrou : Lycee Tariq
La Journée mondiale de l'eau célébrée par l'ASEET

 


Les pays du pourtour méditerranéen et plus particulièrement ceux de la rive Sud n'arrivent plus ces dernières décennies, caractérisées par des sécheresses de plus en plus  structurelles, à satisfaire leurs besoins en eau et en énergie. Il faut dire que les demandes y afférentes vont en grandissant sous l'effet conjugué de la croissance démographique et du développement de certaines activités consommatrices d'eau et d'énergie, notamment les secteurs du tourisme, de l'industrie et de l'agriculture. Ces augmentations interviennent alors qu'on enregistre une diminution sensible des apports d'eau, qui sont d'ailleurs de plus en plus irréguliers, et un coût de l'énergie en augmentation quasi continue sous l'effet de la flambée des prix du pétrole, source de l'essentiel de l'énergie produite thermiquement au  Maroc.
Dans ce contexte à la fois difficile et complexe, tous les décideurs et  la communauté scientifique considèrent que la bonne gouvernance et une allocation efficiente des ressources représentent l'issue incontournable pour répondre convenablement aux besoins des populations et préserver les ressources précieuses que constituent, notamment, l'eau et l'énergie et en assurer le droit d'accès pour les générations actuelles et futures. C'est pour ces multiples raisons et bien d'autres que l'Association eau et énergie pour tous "ASEET" considère que la gouvernance des secteurs de l'eau et de l'énergie doit faire l'objet de priorités stratégiques des pouvoirs publics au même titre que les secteurs de l'enseignement, de la justice et de l'aménagement de l'espace, censés constituer un système d'exploitation pour un développement intégré sur lequel seront greffées toutes les autres politiques sectorielles.
En outre, l'ASEET considère que les stratégies et moyens utilisés aujourd'hui en matière de prélèvement de l'eau pour l'irrigation et l'approvisionnement en eau potable présentent des points faibles et des limites qui ne peuvent être dépassés que dans le cadre d'une approche nationale intégrée et concertée où seront impliqués l'ensemble des opérateurs et la société civile dont le rôle de sensibilisation et de mobilisation reste incontournable en matière de contribution à l'équilibre des rapports de forces entre les différentes institutions, surtout pour ce qui est de la pérennité des ressources et la préservation de l'environnement de manière globale.  Depuis sa création en 2006, l'ASEET ne cesse  d'agir aux niveaux local, régional, national mais aussi international à travers sa présence institutionnelle dans un ensemble d'organismes associatifs et ONG tels le Réseau Euromed, Droit à l'énergie SOS-futur. Ses missions principales, telles qu'elles ont été stipulées dans son statut, sont axées sur la dimension de sensibilisation et d'information, du public et surtout des consommateurs de l'eau et de l'énergie de tout bord, sur les questions de l'état de ces ressources tant sur le plan quantitatif et qualitatif, que sur l'usage rationnel et l'obligation d'avoir des comportements respectueux de l'éthique en la matière en vue de préserver et de généraliser l'accès  et la jouissance de tous les Marocains de ce droit, dont tous les acteurs pour le développement durable veulent faire un droit humanitaire et universel.
De même, l'ASEET a procédé à l'évaluation des politiques nationales dans ces deux domaines en organisant des débats publics, des tables rondes touchant tous les aspects   techniques, scientifiques, juridiques, pratiques et comportementaux. D'ailleurs, l'approche territoriale adoptée,  en termes d'analyse de l'état des lieux, est devenue une pratique courante au niveau de l'Association, pour ne citer que cette vision qui cadre la relation entre l'action de proximité et l'approche globale au niveau national, ce qui met en exergue l'échange d'expériences et d'approches entre intervenants, entre régions voire entre conceptions et modèles de développement.
L'ASEET se veut un relais, un regard extérieur pour les autres, un mobilisateur des dynamiques qui existent quelque part ici ou ailleurs : en deux mots, c'est le partage des expériences et du savoir qui l'anime. A l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'eau, l'ASEET se fixe rendez-vous pour débattre de la problématique de la gestion de l'eau au Maroc les 23 et 24 mars au lycée Tarik à Azrou. «La Sirène de l'eau de l'Atlas» vous y attend.
 
 * Vice-président de l'Association nationale eau et énergie pour tous

 

Jeudi 22 Mars 2012

Vous avez dit un vent de liberté souffle au Maroc, alors je vous invite à lire l'article du journal Le monde ci-dessous:

Ordre islamique au Maroc

 
Article Publié par KACEM EZZAYANI http://www.libe.ma A lire ci-dessous

La bourgade d’Aguelmouss assiégée et réprimée

 Il y a 708 ans, le plus grand explorateur marocain naissait à Tanger. Ses voyages l'ont conduit jusqu'en Chine

Le beau voyage d'Ibn Battouta

 

● Le 24 février, si le monde célébrait l’anniversaire d’un grand homme, le Maroc, dont il est pourtant natif, a totalement passé sous silence cet anniversaire. Pourtant, Ibn Battouta est l’un des plus grands explorateurs de tous les temps.
● Il est allé en Syrie, en Perse, en Asie Mineure et jusque dans la Russie méridionale et en Chine. Il fascine encore aujourd’hui par l’exception de son exploit et l’ampleur de son œuvre
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des voyageurs a parcouru le Nord de l’Afrique et une partie de l’Arabie. Il se rend en Syrie, en Perse et jusque dans la Russie méridionale. Plus tard, il traverse la grande Boukharie, l’Afghanistan, les Indes pour enfin arriver en Chine.

Le 24 février 1304 à Tanger, Ibn Battouta est né, l’un des plus grands explorateurs de l’histoire de l’humanité. Une date qui aurait probablement été placée sous le signe de l’oubli si le logo classique de Google n’avait été remplacé par un tout nouveau Doodle animé. Merci Google. Et pourtant, le personnage a une histoire fabuleuse.

Pour ceux qui ne le savent pas, le Marco Polo des Arabes a parcouru pas moins de 120 000 km en 28 ans de voyages. Un long circuit qui l’a mené de Tombouctou à Bulghar (dans l’actuelle Russie, sur la Volga) et de Tanger à Pékin, voyage effectué, faut-il le rappeler, à une époque où les moyens de transport se limitaient aux seules bêtes. Ce qui lui confère justement les dimensions d’une véritable prouesse.

Au grand dam des historiens et autres amateurs de ce personnage, emblématique de la quête du savoir et de la soif d’apprendre, l’anniversaire de cet homme d’exception n’a pas été fêté comme il se doit, dans son propre pays. Il est passé presque inaperçu, alors que la stature de cette icône impose plus d’égards et partant une célébration digne de lui. «Non, nous n’avons rien prévu pour rendre hommage à cet homme. Nous ne sommes même pas au courant que le

monde fête son anniversaire à cette date», répond, avec détachement, un employé de l’Office du tourisme de Tanger. Pour le reste des institutions culturelles, le 24 février a été un jour comme les autres !

Au commencement était le pèlerinage

Curieux, fin observateur et grand voyageur, Ibn Battouta, de son vrai nom Abou Abdallah Mohammed ibn Abdallah al-Rawati Al-Tanji, était le témoin privilégié de son époque. Il consignait les péripéties de ses multiples périples et prenait des notes à propos de tout ce qu’il voyait. Rien ne lui échappait ; les mœurs des diverses populations qu’il découvrait, leurs us et coutumes, leurs manières de s’habiller et de se comporter… Ses écrits étaient également riches en descriptions des lieux par lesquels il passait. Tous ces détails, ô combien précieux, alimentaient ses multiples récits. Sa soif d’apprendre le poussait toujours plus loin. Un jour il écrit : «J’avais entendu parler de la ville de Bolghar. Je voulus m’y rendre, afin de vérifier par mes yeux ce qu’on en racontait, savoir l’extrême brièveté de la nuit dans cette ville, et la brièveté du jour dans la saison opposée». Le moyen le plus sûr pour s’en rendre compte étant d’être sur place, l’homme décide de prendre la route pour s’y rendre.

Tout commence quand il a 20 ans et qu’il décide d’accomplir le rite du pèlerinage à La Mecque. Cet événement, à priori banal et habituel, se transforme en véritable aventure remarquable et impressionnante. Après le «Hajj», Ibn Battouta ne rentre pas chez lui, enfin pas tout de suite, mais vingt-huit ans après, c’est-à-dire en 1353, après avoir sillonné le Moyen-Orient arabe, turc et iranien, après avoir brièvement visité la «corne de l’Afrique» orientale et séjourné en Inde et en Chine. Ayant apparemment pris goût au déplacement, il effectue une escale au Maroc avant d’entreprendre un nouveau périple en Afrique noire, vers le fleuve Niger.


Un témoin de son temps

Durant ses divers voyages, Ibn Battouta ne se comporte pas en simple touriste, mais en explorateur animé par une volonté inébranlable de tout connaître à propos des endroits qu’il visite.
Il cherche aussi à rencontrer les personnalités marquantes, les hommes politiques, les juristes, les religieux. Il note tout. Une fois rentré, de manière définitive au Maroc, il conte ses voyages au scribe Mohammed al-Kelbi. Ses récits sont ensuite compilés par Ibn Juzayy en un livre appelé «Tuhfat al-nuddar fil ajaib l-amsar wa-garaib l-asfar».

Son personnage et ses voyages ont inspiré plusieurs écrivains et chercheurs. Les livres qui lui ont été consacrés ont été traduits dans plusieurs langues. Ibn Battûta est également un nom qui vend.
La ville de Dubaï lui a, en effet, consacré un centre commercial thématique «l’Ibn Battouta Mall», un des plus grands du Moyen-Orient. L’aéroport de Tanger porte son nom. Sidérant, un cratère lui est dédié sur la Lune dans «La mer de la fécondité», une tétralogie romanesque de l’écrivain japonais Yukio Mishima. En 2011, le magazine Time a consacré son double numéro (1er-8 août) à Ibn Battouta. Avec tout cela, on ne peut qu’être navré de constater que cette personnalité n’ait pas les honneurs qui lui reviennent. «Nul n’est prophète en son pays». C’est le cas de le dire !
L’hommage par l’image

Pour rendre hommage à la grande figure qu’est Ibna Battouta, un film lui a été dédié. En effet, après avoir fait le tour du monde des cinémas IMAX, le film «Le grand voyage d’Ibn Battouta de Tanger à La Mecque» a été projeté au Maroc. Réalisé selon la méthode du «docu-fiction», le film suit pas à pas Ibn Battouta alors qu’il traverse le désert d’Afrique du Nord, visite Le Caire, est bloqué par la guerre en Mer Rouge… À ses côtés, on découvre la beauté sauvage et rude du paysage, mais aussi la richesse culturelle de l’âge d’or de l’Islam. «Le grand voyage d’Ibn Battouta» a été réalisé par Bruce Neibaur, cinéaste américain spécialisé dans les documentaires IMAX, sur un scénario cosigné avec Tahir Shah, écrivain anglo-afghan vivant à Casablanca. «Ce film a été une grande aventure dont le but était de partager une histoire entre les mondes musulman et non musulman afin de promouvoir la compréhension et la bonne volonté entre les civilisations», raconte Taran Davis, fondateur de Cosmic Pictures.

Publié le : 28 Février 2012 - Kenza Alaoui, LE MATIN

Le cinéma et les années de plomb: Préserver la mémoire de l'histoire contemporaine marocaine

Préserver la mémoire de l’histoire contemporaine marocaine afin de diffuser les connaissances sur cette dernière figure parmi les recommandations de l’IER (l’Instance équité et réconciliation).
C’est dans cet esprit que le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) vient de rééditer six productions marocaines, réalisées entre 2000 et 2004, et traitant de la partie la plus récente et la plus tourmentée de l’histoire du Maroc.
Il s’agit des films de fiction « Ali, Rabia et les autres…» du réalisateur Ahmed Boulane, «Taif Nizar» de Kamal Kamal, «Mémoire en détention» de Jilali Ferhati, «Mouna Saber» d’Abdelhaï Laraki, «Jawhara, fille de prison» de Saâd Chraïbi et «La chambre noire» de Hassan Benjelloun.
Un bel hommage pour ces cinéastes-pionniers « qui ont contribué, par leur talent, au long processus de lecture informée et pluraliste que le Maroc a entrepris depuis une décennie », peut-on lire sur le site de cette institution nationale chargée de la défense et de la promotion des droits de l’Homme et libertés au Maroc.
Bien plus qu’un hommage, cette initiative vise également à accompagner les recommandations de l’Instance équité et réconciliation en matière d’archives, d’histoire et de mémoire. Cela, dans l’objectif de « consolider les efforts de préservation de la mémoire conformément aux recommandations de l’IER », précise-t-on au CNDH.
Dans ce même volet, le Conseil rappelle d’ailleurs que « plusieurs projets associatifs relatifs à la mémoire ont été financés dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de l’Instance équité et réconciliation dans leur volet sur la réparation communautaire ».
Il faut dire que le Maroc a déployé d’importants efforts en matière de préservation de la mémoire et de l’histoire du temps présent. Plusieurs initiatives ont été entreprises dans ce sens, confirmant la volonté du pays de ne pas occulter une partie de son histoire contemporaine fût-elle tourmentée.
De nombreuses initiatives dans cette perspective, figurent au premier rang : la publication de dizaines de témoignages d’anciens détenus, la création de l’Institut Royal de recherche sur l’histoire du Maroc, l’adoption d’une loi moderne sur les archives, le lancement de l’Institution archives du Maroc et de l’inventaire des archives publiques et privées marocaines.
Outre le travail mené par l’IER et ses recommandations en matière d’archives, d’histoire et de mémoire, s’ajoutent aussi d’autres initiatives tout aussi encourageantes et significatives comme la mise en place du master du temps présent et la construction du Centre d’études et de recherches sur l’histoire du temps présent.
Rappelons que le Conseil a organisé parallèlement à ces initiatives trois grands colloques auxquels ont participé des dizaines de chercheurs venant du Maroc et d’ailleurs. Organisées à Al Hoceima, (juillet 2011), Dakhla (décembre 2011), et Ouarzazate (janvier 2012), ces manifestations « ont donné lieu à une dynamique de création de trois musées régionaux d’histoire », souligne le Conseil.

ALAIN BOUITHY

Vendredi 27 Juillet 2012 / http://www.libe.ma

Quatre courageux étudiants de l’ESC de Chambéry participent au 15ème 4L TROPHY Bon vent à tous… 0000001222-dsc 27650000001222-dsc 2694

Au cœur du Maroc, le rallye participe activement au développement humain et social de communautés particulièrement isolées grâce à l’association « Enfants du Désert ». L’aventure sportive se mêle alors à la générosité de cœur et offre des résultats en constante augmentation.

L’association Enfants du Désert, toujours au rendez-vous

Depuis sa création, le 4L Trophy vient en aide aux populations marocaines les plus isolées dans le désert en étroite collaboration avec l’Association « Enfants du Désert ». Leurs interventions s’effectuent jusque dans les zones les plus reculées du sud du Pays. Une action qui apporte un soutien moral et matériel aux familles les plus démunies. À titre d’exemple, en 2011, 82 tonnes de matériel scolaire ont été distribuées, ainsi que des produits d’hygiène tels que des savons, des biberons, des vêtements, mais aussi des jouets.

A l’occasion du 15ème anniversaire du 4L Trophy, l’organisation et l’association ont décidé d’aller encore plus loin dans sa démarche via la construction d’une école dans le grand sud Marocain. Cette école portera le nom de : “15ème 4L TROPHY”.

Au delà du défi sportif, le 4L Trophy est l’occasion pour chaque participant de pendre part à une action d’ampleur unique dans cette région.

Cette année, deux actions solidaires sont menées sur les villages départ : la collecte de denrées alimentaires 4L Solidaire en partenariat avec la Croix Rouge Française, et la collecte de fond pour la construction d’une école au Maroc en partenariat avec Enfants du Désert.

1350 participants

 

En terre marocaine

Après le passage du détroit de Gibraltar dans l’après-midi de samedi et tôt dans la nuit de dimanche, les équipages du 4L Trophy ont laissé l’Espagne derrière eux pour s’attaquer à leurs premiers kilomètres sur la route marocaine. Un trajet jusqu’au bivouac de Boulajoul salué par la présence d’une invitée surprise… la neige !
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Improbable image que celle aperçue sur la montée du col de Zad (2200m), le point culminant de la journée : des luges et des paires de ski alignées au bord de la route. Quelques centaines de mètres plus loin, trois piquets alignés en guise de slalom sur une piste improvisée… Nacer, voiture 644, natif de Marrakech, n’avait jamais connu ça : « Je n’avais jamais vu de neige au Maroc ! Je viens tous les ans, mais plutôt dans les villes. C’est aussi pour découvrir d’autres paysages que l’on est venu participer au 4L Trophy. »

Partis depuis Tanger après avoir traversé le détroit de Gibraltar en ferry, les 1350 équipages ont avalé 500 kilomètres de route marocaine ce dimanche. Un périple d’environ huit heures dans les superbes décors du moyen-Atlas. « C’était assez bluffant, raconte Eva, voiture 197. On ne s’attendait pas à ça. On a vu des paysages verts, des cols enneigés. Là on est dans un environnement un peu désertique et en même temps très frais. C’est beaucoup de belles images. » Partout sur le bivouac, les superlatifs affluent. « Ce n’était que du bonheur. On s’est gavé de paysages, on en a plein les yeux, c’était merveilleux », a ainsi lâché William, équipage 185, dans l’euphorie d’une journée de rêve.

Le bivouac de Midelt avec vue sur les cimes enneigées de l’Atlas

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Installé au beau milieu d’un plateau situé à près de 1700m d’altitude, le premier bivouac marocain de l’aventure offre à ses hôtes du jour une vue imprenable sur les cimes enneigées de l’Atlas. Un panorama d’exception, magnifié à l’heure du coucher du soleil. Ce spectacle,

 les 2700 participants vont cependant devoir le mériter… Altitude oblige, le thermomètre risque de jouer les pères fouettards cette nuit, la plus froide de l’aventure. Les températures devraient en effet avoisiner le 0. Parée à toute éventualité, Eva, voiture 197, s’est équipée en conséquence : « On a des duvets -30 degrés et des petites chaufferettes. »

Les équipages ont rejoint le bivouac tout au long de cette première journée marocaine pleine de promesses. La caravane du 4L Trophy, ainsi reconstituée, s’est ensuite regroupée au complet pour assister au briefing à 19h, avant de déguster les tajines de Brahim, maître cuistot de la troupe ce dimanche. Elle s’élancera pour une étape d’environ 300 kilomètres lundi. Au programme : les 40 premiers kilomètres de piste, sésame avant de rejoindre le bivouac de Merzouga où les participants resteront ensuite pendant trois nuits.

Au bout de la piste les enfants du désert

Après une magnifique journée de route au cœur de la vallée du Ziz ce lundi, les équipages ont rejoint le Bivouac de Merzouga, où ils resteront pendant trois nuits. Une journée marquée par la remise des dons apportés par les 2700 participants au bénéfice de l’association « Enfants du désert ».
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Sur le bivouac ce lundi matin, tout le monde ne parlait que de ça. Le givre sur les 4L, le froid sur un plateau situé à 1700 mètres d’altitude et les premiers rayons de soleil, accueillis comme une délivrance. « Une nuit radieuse, avec un magnifique ciel étoilé et une multitude d’étoiles », positivait cependant Clément, voiture 256. Au levé du jour, les thés à la menthe ont réchauffé les gorges, et la longue caravane s’est mise en route vers la vallée du Ziz. Pendant les 311 kilomètres de l’étape, les participants ont pu goûter à l’incroyable diversité des paysages marocains. Canyons acérés, oasis verdoyantes, eaux turquoise du lac d’Errachidia…

Partout, l’esprit 4L Trophy a de nouveau fait merveille. A chaque voiture arrêtée, une autre propose le coup de main. Un radiateur qui lâche ? Un simple écriteau agité et un camarade d’aventure s’arrête, sortant du coffre la pièce en question. Tout au long de la route, les consignes de sécurité distillées chaque soir par Jean-Jacques Rey sont écoutées. On a ainsi vu de nombreux conducteurs ménager les montures dans la montée d’un col. Autant d’ingrédients qui ont permis à la quasi-totalité des équipages présents sur la ligne de départ de rallier le bivouac de Merzouga. L’ultime récompense est survenue au kilomètre 268. Les 4L ont quitté la route pour rejoindre la piste, une première dans l’aventure. « On y est allé tout doucement, raconte Marine, voiture 2039. Passer du goudron à la piste, ça change énormément. Mais c’est génial, on a l’immensité devant nous. » Sur le bord de la piste apparaissent les premières dunes orangées. Et Marine de s’écrier : « C’était magique ». Face à cette première épreuve d’orientation, les équipages armés de leur road-book et de leur

 

boussole sont parfois partis dans de mauvaises directions. D’autres ont même dû jouer de la pelle et en appeler à la solidarité pour se sortir d’un ensablement. Mais c’est bien 1350 équipages (sur environ 1375 au départ) qui étaient présents sur le bivouac aux alentours de 20h, record battu sur le 4L Trophy. Et avec la température, c’est l’ambiance toute entière du raid qui est montée d’un cran après le traditionnel briefing de Jean-Jacques Rey.

La rencontre avec les enfants du désert

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Le rendez-vous était fixé à Merzouga à 16h30 pour les équipages. Au programme, le temps fort solidaire du 4L Trophy avec la cérémonie de remise des dons au bénéfice de l’association « Enfants du désert ». Les 4L ont déchargé le matériel scolaire apporté depuis la France au cœur du bivouac. Ils ont assisté au discours de Laetitia Chevallier, présidente de l’association qui a rappelé les projets de l’année 2012.Devant de nombreux enfants de la région venus assister à la cérémonie, elle a annoncé la construction prochaine de trois salles de classe et de trois blocs sanitaires, grâce à plus de 25 000 euros collectés auprès des participants, de l’organisation du raid (10 000 euros) et du partenaire Deloitte (3 000 euros). « On vous lance un défi, vous le relevez. Merci à tous » a ainsi salué Laetitia Chevallier. Les étudiants ont ensuite pu aller à la rencontre des enfants. Un échange qui a beaucoup marqué Pierre-Armand, voiture 1193. « Ca brasse les tripes, a témoigné le jeune homme. On est retombé sur terre. C’est le moment le plus fort que j’ai vécu dans l’aventure pour l’instant. » Un intense prolongement humain après une magnifique journée, avant d’attaquer mardi les premières boucles autour de Merzouga. Il y a aura des dunes, des bacs de sable, des imprévus et beaucoup de souvenirs à engranger. C’est tout le sel du 4L Trophy que va maintenant découvrir une caravane prête à en découdre.

Enfants de couples mixtes, Publié le : 26 Juillet 2012 - Abdelhamid Kbabra, LE MATIN

Un convoi humanitaire refoulé à Tounfit

froid-2618 «Nous avons refoulé ce convoi pour des raisons d’organisation et de sécurité. Nous voulions éviter des protestations des habitants des douars limitrophes aux douars bénéficiaires».
Les élans humanitaires peuvent parfois être entravés  par des circonstances dites «sécuritaires». Un convoi humanitaire de SOS couvertures composé de plusieurs camions transportant 34 tonnes de vivres, habits chauds et couvertures parti, vendredi 10 février, de Rabat pour Tounfit a été refoulé par les autorités de la région qui les ont interdits de procéder à la distribution des tonnes de matériel apporté. Ce convoi était composé de plus de 25 personnes dont 6 médecins.  Pour les associations qui ont participé à cette opération aux côtés de SOS couvertures notamment l’association Al Rayan et la Fondation Mjid, il s’agit d’un acte scandaleux. «Comment et surtout pourquoi des agents d’autorité peuvent-ils interdire ce genre d’opération? Au-delà de l’abus flagrant d’autorité, au nom de quoi, de qui, ou de quels principes des hauts fonctionnaires payés par l’État interdisent que des citoyens de bonne foi et volontaires portent secours à des personnes en situation de grande précarité. Il s’agit pourtant d’une initiative bénévole qui ne coûte rien à l’État. En réagissant de cette manière, d’autres initiatives risquent d’être bloquées à l’avenir», déplore Abdelmalek Kettani, militant associatif et secrétaire général de la Fondation Mjid. Du côté de SOS couvertures, c’est l’incompréhension totale. «Avant le lancement de cette seconde opération dans la région, nous étions en contact permanent  avec les autorités. Nous leur avons envoyé plusieurs fax et ils étaient parfaitement au courant de cette initiative. Et pourtant une demi-heure avant notre arrivée vendredi, on nous a demandé de rebrousser chemin. Pourquoi ce virement?», s’interroge Nadia Bennani, présidente de SOS couvertures. «Nous avons  demandé aux autorités de Midelt une explication et nous attendons toujours une réponse par écrit de leur part».  En attendant, les 34 tonnes de dons destinés à six douars enclavés  dans la région de Tounfit sont bloqués à Rabat. Une catastrophe pour les habitants des douars qui attendaient avec impatience cette aide en cette période de grand froid où les températures atteignent les moins 10 degrés. Cherchant une explication à cette situation, ALM a contacté les autorités de la région. «Nous avons refoulé ce convoi pour des raisons d’organisation et de sécurité. En agissant de cette manière, nous voulions éviter des protestations des habitants des douars limitrophes aux douars bénéficiaires. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé  de reporter cette opération dans une semaine ou 15 jours au plus tard», explique le chef de cabinet de Ali Khalil, gouverneur de Midelt.
SOS couvertures compte lancer prochainement d’autres actions notamment une grande campagne médicale pour  le printemps en faveur de ces six douars. «Ce qui nous intéresse , c’est le long terme et non le court terme. Nous souhaitons que ces douars deviennent par la suite autonome. Mais si on nous empêche d’aider les habitants de ces douars, comment peut –on garder confiance», conclut Mme Bennani.
Le 14-02-2012 à 11:10 Par : Laila Zerrour

Source Aujourdhui le maroc

 

Hubert- Félix THIEFAINE entrain de feuilletter le recueil de poèmes de  Moha AouraghHubert- Félix THIEFAINE entrain de feuilletter le recueil de poèmes de  Moha Aouragh

 









Rencontre avec un GRAND HOMME POETE CHANTEUR, Hubert- Félix THIEFAINE
Le jeudi 21 juin, jour de la fête de la musique ,a eu lieu une rencontre chaleureuse avec un GRAND HOMME POETE CHANTEUR ,Hubert-Félix THIEFAINE.C’est à la bibliothèque Georges Brassens des Hauts de Chambéry qu’il a dédicacé “NOSTALGIE DU FUTUR“ un livre de jeunes et talentueux poètes en herbe du COLLEGE CÔTE ROUSSE, de l’ECOLE DU MOLLARD et celle DE LA CROIX ROUGE

En 1978 Hubert-Félix THIEFAINE a fait une tournée en Tunisie avec LES FRERES MIGRI (hassan - mahmoud – jalila- younes) groupe mythique marocain des années 60et70.

Leurs chansons ont fait le tour du monde (Lili twil, Ya mraya …)

Elles resteront éternelles comme celles de NASS EL GHIWANE et LAMCHAHEB.

Une anecdote : à l’époque le groupe Boney M a piraté une chanson des FRERES MIGRI qu’il a intitulé « children of paradise ». Après dix ans de procès, LES FRERES MIGRI ont eu finalement gain de cause…

CHAB MAMI aussi a utilisé la musique d’une chanson des FRERES MIGRI pour le générique d’un film sans demander l’autorisation. IL l’a enregistrée en son nom !

Participant à un voyage humanitaire au Maroc, la journaliste de TVCogeco Beauce-Amiante, Émilie Mathieu, est tombée en amour avec la petite localité de Flilou. Assez en tout cas pour vouloir y retourner.

Émilie Mathieu est tombée en amour avec Flilou

http://www.ko-itto.org/

 L'appel en Arabe

Le 8 mars 2012 Journée internationale de la femme

 

Révolutions arabes, révolutions des femmes ? 8 mars, 8 femmes

 

Appel des femmes arabes pour la dignité et l’égalité

 

Nous, femmes arabes impliquées dans les luttes pour la démocratie, la dignité et l’égalité,

Nous, actrices au premier plan des changements exceptionnels que connaît le monde arabe,

tenons à rappeler à l’opinion publique que les femmes sont en droit de bénéficier au même titre que les hommes du souffle de liberté et de dignité qui gagne cette région du monde.

Depuis toujours les femmes mènent des luttes pour obtenir des acquis, plus ou moins importants selon les pays. Mais ces acquis demeurent en deçà de leurs aspirations et font de leur statut un des plus reculés dans le monde.       .

Les violences demeurent répandues tant dans l’espace public que privé et très peu de mesures sont prises pour mettre fin à ce fléau.

Les codes de la  famille  ne sont dans la plupart des  pays  arabes  que des textes  instituant  l’exclusion et la discrimination.  

Les autres lois que sont le code de la nationalité, certains codes civils et les lois pénales ne font que renforcer ces discriminations. Ces lois violent les droits les plus élémentaires et les libertés  fondamentales des femmes et des fillettes par l’usage de la polygamie, le mariage des mineures, les inégalités en matière de mariage, de divorce, de tutelle  sur les enfants  ou encore l’accès  à la propriété et à l’héritage.

Certaines lois permettent même à la parentèle masculine de tuer des femmes et des filles avec le bénéfice de circonstances atténuantes dans le cadre des crimes d’honneur.   

Si la majorité des pays arabes (à l’exception du Soudan,    et de la Somalie) a ratifié avec plus ou moins d’empressement la Convention sur l’Elimination de toutes les Formes de Discrimination à l’Egard des Femmes (CEDAW), adoptée par l’ONU en 1979, ces ratifications sont restées sans impact réel sur le statut et la condition des femmes.
Aujourd’hui que le monde arabe est en phase de construction démocratique  pour la consolidation de l’Etat de droit et des droits humains, nous considérons que si l’égalité ne peut se réaliser sans la démocratie, la pleine jouissance de cette démocratie ne peut  se réaliser sans une égalité totale entre les hommes et  les   femmes.

C’est pourquoi nous appelons les Etats, les  partis politiques et la  société  civile  dans ces  pays à tout faire pour que la  dignité des femmes et leur égalité avec les hommes ne soient pas une fois de plus sacrifiées au nom de prétendues priorités.

Aucune démocratie en effet ne peut se construire  au détriment de la moitié de la société. Ensemble nous avons fait notre présent, ensemble nous  construirons un avenir meilleur.  

Nous exigeons :

- la préservation des acquis, l’égalité totale et effective et l’inscription des droits des femmes dans les constitutions    

- les mesures législatives et administratives  afin d’éradiquer les violences faites aux femmes.

-  la ratification et le respect de la CEDAW sans réserve dans son esprit et dans toutes ses implications concrètes.

- l’adoption de lois qui protègent les femmes des inégalités sociales et économiques, des  discriminations, en particulier familiale.

- les mesures  d’action positive afin d’assurer l’accès des femmes aux postes de décision et  à leur pleine participation  à la vie politique et  associative.

- la  dénonciation  des voix qui s’élèvent ici et là pour discriminer les femmes au nom d’une lecture rétrograde des préceptes religieux ainsi que celles qui voudraient leur interdire une participation pleine et entière à une vie digne et respectueuse des droits humains.

Signez l'Appel
Le 8 mars 2012  




17e FESTIVAL INTERNATIONAL DE POÉSIE

LA MAISON DE LA POÉSIE RHÔNE-ALPES organise à Saint-Martin-d’Hères, et Grenoble, le17e FESTIVAL INTERNATIONAL DE POÉSIE

71 poètes de toutes les nationalités ont participé à la revue Bacchanales « À pleines mains » n° 48, novembre 2012 - 192 p, dont Mohamed Aouragh avec son poème« Les petites mains »  

http://www.maisondelapoesierhonealpes.com

SM le Roi Mohammed VI préside à Midelt la cérémonie officielle de la 14è campagne nationale de solidarité

29 novembre 2011

Midelt  -  

SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a présidé, mardi à Midelt, la cérémonie officielle de la 14ème campagne nationale de solidarité qui s'est déroulée au Complexe intégré de formation et de commercialisation des produits de l'artisanat local et de l'orientation touristique, inauguré par le Souverain à cette occasion.


29 novembre 2011

- Le Souverain inaugure un Complexe intégré de formation et de commercialisation des produits de l'artisanat local et de l'orientation touristique, d'un investissement global de 5,2 MDH

- SM le Roi s'informe du programme de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité en matière de promotion du tourisme rural, de développement de l'artisanat local et de développement agricole dans les provinces de Midelt et Khénifra

- Le Souverain remet des chèques de soutien et divers équipements, d'un montant de 6,7 MDH, à des associations et coopératives de la région

- SM le Roi inaugure un centre de formation et de développement des compétences des jeunes, réalisé pour un investissement de 4,5 MDH

La 14ème campagne nationale de solidarité, qui durera jusqu'au 10 décembre prochain, est organisée par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité sous la Présidence effective de Sa Majesté le Roi.

Placée sous la devise "Unis pour aider les démunis", cette campagne est l'occasion de renouveler l'attachement de tous les Marocains aux valeurs de solidarité, en contribuant aux actions et aux projets réalisés par la Fondation au profit de millions de personnes démunies à travers toutes les régions du Royaume.

 

A Son arrivée au Complexe intégré de formation et de commercialisation des produits de l'artisanat local et de l'orientation touristique, le Souverain a été accueilli par les membres du Conseil d'Administration de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité.

Le Complexe intégré est constitué de deux Pôles. Un pôle de formation et de commercialisation des produits de l'artisanat local destiné au renforcement des capacités des jeunes artisans locaux organisés en coopératives, en mettant à leur disposition des ateliers de fabrication et de transformation et des espaces de commercialisation.

Ce pôle constitue également un espace de promotion de la production artisanale locale, une des principales sources de revenus pour la population de la province, vu le grand nombre d'habitants qui s'adonnent à des activités artisanales soit pour gagner leur vie, soit pour améliorer leurs revenus.

Le pôle artisanal dispose, sur une surface couverte de 500 m2, de cinq ateliers de formation artisanale en tissage du tapis local, en art lapidaire (sculpture sur pierre), en vannerie, en couture traditionnelle (habillement traditionnel : Kaftan, Djellaba, etc), en broderie (Rbati et Fassi) et en couture moderne.

Il dispose également de salles d'exposition, de vente, de formation, d'informatique, d'un bloc administratif, d'une buvette et d'un hall d'accueil.

Le pôle de formation et de commercialisation des produits de l'artisanat local sera géré par l'Association «Marché Maroc» avec le soutien du département de la Formation Professionnelle qui assurera la formation par apprentissage.

Le deuxième pôle de formation et d'orientation touristique vise, quant à lui, à informer les touristes sur les attraits de la région et son potentiel.

En plus d'assurer des formations et un renforcement des capacités pour les intervenants du secteur (guides, exploitants et employés des gîtes touristiques), il offre un appui aux initiatives des professionnels du tourisme, notamment à travers la commercialisation des produits touristiques et travaillera en synergie avec les deux autres centres réalisés par la Fondation à Imilchil et Tounfite.

Le pôle touristique dispose, sur une surface couverte de 270 m2, d'un hall d'information et d'orientation touristique, de salles de formation, d'exposition et de vente des produits locaux (partagé avec le centre d'artisanat) et d'informatique, en plus d'un atelier de production et de promotion touristique, d'un centre de documentation, d'une administration et d'une salle de réunion.

Le pôle sera géré par l'association des professionnels du tourisme.

Le Complexe intégré de formation et de commercialisation des produits de l'Artisanat local et de l'orientation touristique a été réalisé pour un coût de 5,2 MDH, entièrement financé par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité.

 

Dans ce même cadre, le Souverain s'est rendu auprès des associations et coopératives de la province de Midelt qui ont exposé au Complexe intégré, leurs productions artisanales et agricoles destinées notamment au secteur touristique.

Après avoir visité les différents espaces du Complexe, SM le Roi a suivi des explications sur le programme mis en oeuvre par la Fondation en matière de promotion du tourisme rural, de développement de l'artisanat local et de développement agricole dans les provinces de Midelt et Khénifra, en tant qu'outils générateurs de revenus mis à la disposition des bénéficiaires locaux.

Le programme de développement du tourisme rural dans la province de Midelt s'articule autour de trois axes: la formation et le renforcement des capacités des jeunes de la région qui font carrière dans le secteur du tourisme, la promotion et la commercialisation de leurs produits touristiques et l'appui à leurs initiatives dans le secteur.

C'est ainsi que quatre centres de formation et d'orientation touristique ont été réalisés dans la région, en plus de l'aménagement de quatre gîtes ruraux, l'équipement de 41 auberges et gîtes d'étape et de plusieurs programmes de formation et de renforcement des compétences de jeunes locaux, pour un coût de près de 5 millions de dirhams.

Le programme de développement de l'artisanat local dans les provinces de Midelt et Khénifra a porté sur la construction, l'aménagement et l'équipement de 21 centres et ateliers de formation, de production et de commercialisation dans les métiers de l'artisanat.

Ces réalisations permettent la formation et la qualification des femmes et des jeunes dans les métiers d'artisanat locaux, la sauvegarde et l'amélioration du patrimoine artisanal local ainsi que la création d'activités génératrices de revenus au profit des populations bénéficiaires.

Le programme a été mis en oeuvre par la Fondation pour un coût de près de 30,57 MDH.

Le programme de développement agricole dans la province de Midelt vise à travers notamment la formation et le renforcement des compétences des agriculteurs de la région, la création d'activités génératrices de revenus et l'amélioration des conditions de vie des bénéficiaires. Il s'agit d'une population de 1.372 petits agriculteurs des communes rurales de Tounfite, Sidi Yahya Ou Youssef, Anemzi et Agoudim qui a bénéficié de la distribution de 3.533 têtes ovines, de 583 têtes caprines, de 6.000 plants de pommier et de 3.000 kg d'engrais, en plus de plusieurs sessions de formation.

 

SM le Roi, a remis par la suite, des chèques de soutien d'un montant de 2,5 MDH, à 18 associations de la région de Midelt et de Khénifra pour la réalisation d'actions identifiées en matière d'éducation, de formation et tout particulièrement d'activités génératrices de revenus et de programmes de développement durable.

SM le Roi a par ailleurs remis un ensemble d'équipements de tissage et coupe couture, de menuiserie, de production artisanale, d'élevage apicole, de trituration d'huile d'olive et de transport, don de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité d'une valeur de près de 4,2 MDH, à 33 associations et coopératives locales.

A l'issue de la cérémonie, le Souverain a reçu les membres du Comité de Soutien Permanent de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité qui contribuent activement à la réalisation et au financement des projets et programmes de la Fondation.

SM le Roi,  a par la suite, procédé à l'inauguration d'un centre de formation et de développement des compétences des jeunes réalisé par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité à Midelt, pour un coût de 4,5 millions de dirhams.

La réalisation du centre de formation et de développement des compétences des jeunes s'inscrit dans le cadre de l'effort consenti par la Fondation en réponse à des besoins identifiés de la population de Midelt, et dans l'objectif de renforcer les capacités des jeunes qui constituent la majorité de la population locale, et de promouvoir leurs activités pour une meilleure insertion sociale et professionnelle.

Le centre des jeunes vise à mieux les préparer à l'accès au marché du travail. Il développe des ateliers d'activités diverses, y compris celles à caractère éducatif et culturel pour les bénéficiaires ainsi que pour les associations les encadrant.

Le projet, réalisé sur un terrain de 2.000 m², comporte sur deux niveaux de 850 m², des ateliers de musique et d'arts plastiques, deux salles de langues et de soutien scolaire, une salle informatique, un bureau d'emploi et d'orientation des jeunes, une bibliothèque - médiathèque - salle de lecture, une salle d'alphabétisation, une salle polyvalente, un hall d'accueil et d'exposition, un espace associatif, une buvette, un bloc administratif et un terrain omnisports.

Le centre de formation et de développement des compétences des jeunes a été réalisé par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité pour un coût de 4,5 millions de dirhams, en partenariat avec le Conseil provincial de Midelt qui a contribué par un budget de 2 millions de dirhams. Il est géré par l'Association Moltaqa des Jeunes pour le Développement.

Le Souverain a, à cette occasion, remis des équipements sportifs d'une valeur de 220.000 DH, don de la Fondation, à 15 clubs et associations sportifs de la région.

MAP: 29 novembre 2011

Santé psychique des enfants abandonnés

Blessés à vie


Privés d'amour et d'affection dès leur plus jeune âge, les enfants abandonnés peuvent développer de graves troubles psychologiques. Même recueillis dans un centre, ils vivent avec la peur d'un second abandon.
Privés d'affection, les enfants abandonnés développent des troubles de comportement.Venus au monde sans connaître ni leurs mères ni leurs pères, les enfants abandonnés sont privés de l'amour et de l'affection de leurs parents, dès leur plus jeune âge. Ils sont, plus tard, des personnes fragiles et perturbées, dont le développement psychologique est marqué par différents troubles et complexes.

Dans ce contexte, l'Association «Dar Al Atfal Al Wafae» a organisé, le 22 février à Fès, un séminaire autour du thème de la santé psychique des enfants abandonnés. La présidente de l'association, Nadia Bennis, a expliqué que ce séminaire visait à déclencher le débat autour de la question épineuse de la santé psychique des enfants abandonnés et à attirer l'attention sur les différentes difficultés auxquelles ils doivent faire face, notamment le regard que porte la société sur eux. Pouvant avoir des incidences psychologiques graves sur le développement des enfants, l'abandon a été, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, un sujet de préoccupation majeur pour les chercheurs du monde entier. Ils ont ainsi orienté leurs recherches sur l'impact des carences maternelles sur le développement des enfants.

Kawtar Raiss, psychiatre, a fait savoir que les recherches avaient démontré que les bébés

abandonnés ou séparés de leurs parents présentaient différents signes de traumatisme. «Le besoin d'attachement est inné et primaire chez le bébé qui est doté dès sa naissance d'une vie psychique. En effet, beaucoup de pathologies psychiques qui peuvent faire leur apparition à l'âge adulte peuvent avoir une origine qui remonte aux premiers mois de la vie de la personne», a-t-elle indiqué. Elle ajoute que le fait de «permettre à ces enfants abandonnés et recueillis dans des centres d'accueil, comme «Dar Al Atfal Al Wafae», de se familiariser avec des figures féminines peut s'avérer judicieux dans la mesure où cela leur donne la possibilité de vivre une relation affective, intense et stimulante, mais neutre dans le cadre de l'affiliation symbolique. Cependant, dans une société comme la nôtre, la valeur de toute affiliation symbolique est réduite à néant». La crainte d'un second abandon.

Par ailleurs, Dr Raiss a souligné qu'il était difficile pour ces enfants abandonnés de croire en l'amour des personnes qui les entourent. «Ils ont, en effet, une blessure affective, mal cicatrisée, qui provoque chez eux une crainte d'un nouvel abandon. Le sentiment d'insécurité se développe souvent chez ces enfants, dont le mal-être peut se traduire par des troubles du comportement et des risques d'hyperactivités. Ces enfants peuvent d'ailleurs développer un comportement agressif, résultat de leur privation d'amour et d'affection. Il faut aider ces enfants à s'aimer d'abord, pour qu'ils aiment les autres ensuite», a-t-elle expliqué.

Saïda Benkirane, psychiatre, a tiré, pour sa part, la sonnette d'alarme sur le regard négatif que porte la société sur ces enfants abandonnés. «Ces enfants sont souvent rejetés et marginalisés par la société qui les juge à tort et à travers. Ce refus de la société fait naître chez ces enfants un sentiment d'insécurité qui les incite à développer des mécanismes défensifs contre les menaces du monde extérieur. Par conséquent, cette maltraitance de la société peut pousser ces enfants à devenir plus tard des délinquants, qui constitueraient à leur tour une menace pour la société», a-t-elle précisé.

Une ONG active

L'association «Dar Al Atfal Al Wafae» dirige actuellement le complexe Al Wafae qui héberge près de 200 enfants abandonnés âgés de 3 à 12 ans. Ce complexe est le résultat d'une fusion entre «Dar Al Atfal Al Wafae», créée en 2007 et qui accueille des enfants âgés de 3 à 6 ans, et la maison d'enfant «Dar Al Atfal Al Moustakbal», qui a vu le jour en 2011 et qui accueille des enfants âgés de 6 à 12 ans. Le complexe «Al Wafae», constitue un cadre familial et chaleureux pour ces enfants dont la scolarisation est assurée aussi bien dans des écoles privées que publiques. Par ailleurs, ceux-ci bénéficient d'un suivi médical et psychologique, ainsi que de voyages, d'excursions et de fêtes, pour qu'ils s'épanouissent et retrouvent un équilibre psychologique.

Publié le : 24 Février 2012 - Afaf Razouki, LE MATIN

 

libe.ma par Azergui Mohamed Pr. universitaire retraité

Devoir de mémoire envers Mamasse, mère amazighe

Midelt: Plus de 300 bénéficiaires d'une caravane médicale à Anefgou

Journée mondiale de l’enfance

De la cruauté du trafic des enfants

 COPAINS COMME 4L

affiche site

Nous sommes une association étudiante, nommée COPAINS COMME 4L, et notre projet est de participer au 4L TROPHY 2013.
Le 4L TROPHY est un rallye raid réservé aux étudiants de l'enseignement supérieur (plus de 2000 participants). Ce raid est une course d'orientation, les équipages partent de Paris jusqu'à Marrakech en passant par l'Espagne et le tout en RENAULT 4L.
De plus, ce raid n'est pas uniquement un challenge sportif, c'est aussi un challenge humanitaire, car tous les équipages engagés doivent embarquer dans leurs véhicules au minimum 50kg de matériels scolaire et sportif au profit des enfants défavorisés marocains. A titre d’exemple, l’édition 2011 a permis de rassembler 80 tonnes de matériel.
Pour réaliser notre projet nous avons besoin de
 partenaires financiers afin de préparer nos véhicules aux épreuves du désert et de collecter le maximum d'équipement humanitaire possible.

Notre association a déjà inscrit deux équipages pour le raid 2013.
Ce raid est suivi médiatiquement par de grandes chaines de télévisions (TF1, FRANCE 2, M6, EUROSPORT...), de stations de radio (NRJ, VIRGIN RADIO, EUROPE 1, CHERIE FM...) et aussi par de grands quotidiens (LE FIGARO, L'ÉQUIPE, LE PARISIEN...), mais ce raid est surtout suivi par tous les étudiants.
Nous vous proposons de devenir notre partenaire financier et d'associer votre association à un groupe d'étudiants motivés dans une aventure extraordinaire, mais surtout d'associer votre engagement au nôtre. En échange nous vous proposons de mettre nos véhicules aux couleurs de votre association.
C'est pour vous un bon moyen de communication car nous partons avec 2 véhicules, donc le nom de votre association sera vue deux fois plus.
Nous nous engageons avant, pendant et après le raid à faire valoir nos partenaires.
Pendant un an nous continuerons à utiliser nos véhicules dans la région Rhône-Alpes et Auvergne (Lyon, Saint-Etienne et Clermont-Ferrand).
Nous disposons :
- d'un blog depuis lequel vous pouvez suivre l'évolution de notre projet : http://copainscomme4L.skyrock.com
- et aussi d'une page Facebook au nom de COPAINS COMME 4L où nous possédons plus de 400 fans.
Si notre projet vous intéresse, c'est avec plaisir que nous vous faisons parvenir notre dossier de sponsoring et nous restons à votre disposition pour convenir d'un entretien afin de vous exposer nos motivations et nos besoins.

Vous pouvez nous contacter par la rubrique contact de midelt.fr

{jcomments off}Equipe aainball de Midelt

C'est un sport inventé par un marocain, je vous laisse découvrir cette nouvelle discipline sportive

AainBall

championat nationale en aainbal; remportée par midelt

Cyberdépendance

Internet, une addiction comme une autre

Par sa grande utilité et sa facilité d’accès, Internet est devenu un membre incontournable de la famille dont on ne peut plus se passer. Attention aux excès !

À l’instar des autres pays du monde, le Maroc a célébré hier la Journée mondiale sans Facebook. Une initiative qui propose de s’affranchir du réseau social pendant 24 heures. Mais en dehors de l’usage de ce réseau social, c’est la dépendance à l’Internet qui est sujette à inquiétudes.

Internet favorise le recours à un univers virtuel, sans contraintes faisant fi du principe de réalité.

Au Maroc, la croissance du taux de pénétration d’Internet suit une courbe exponentielle. Ainsi, selon les prévisions de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), d’ici la fin 2012, le nombre d’internautes au Maroc augmentera de 82%, pour atteindre 12 millions contre 6,6 millions à fin 2008.

C’est une addiction comme une autre

Selon les témoignages, ceux qui ont été tentés par l’expérience de se passer du premier réseau social mondial ne seraient pas très nombreux : «Personnellement, je ne relèverais pas le défi. Qu’il s’agisse d’une journée mondiale ou autre, cela ne m’intéresse pas. Tout ce que je sais, c’est qu’il est hors de question de passer toute une journée sans consulter mon compte !!», lance Mehdi, lycéen. «Passer 24 heures sans lire les murs de nos amis, sans savoir qui est à nouveau célibataire, sans aimer et sans commenter quoi que ce soit… j’espère que c’est une plaisanterie», appuie un groupe de ses amis.
Pour Khalid El Alj, psychologue et psychanalyste, l’addiction à Internet est comme toute addiction, un trouble psychologique dont l’éclosion est favorisée par plusieurs facteurs. «Il s’agit essentiellement du manque de confiance en soi et la difficulté d’affronter le monde, l’absence de contraintes et la difficulté d’intégrer la frustration. Pour les jeunes cyberdépendants, Internet favorise le recours à cet univers virtuel, sans limites, où l’intéressé se sent tout puissant, sans contraintes ni exigences, qui le maintient dans un au-delà du «principe de plaisir» et faisant fi du «principe de réalité», explique-t-il.
Si cette initiative a pour but d’inciter les internautes dépendants à se «désintoxiquer»… le résultat : il va falloir penser à autre chose pour lutter contre la dépendance au web qui touche de plus en plus de jeunes. «Si je dois parler de ma passion pour Internet, je vais dire que je ne sais plus comment je vivais avant que je m’y habitue à ce point.

Symptômes psychiques

C’est devenu une véritable nécessité pour moi», lance Issam, un adolescent de 16 ans. «Durant les vacances du premier semestre, je passais des heures devant mon petit écran à chater, télécharger des vidéos, écouter de la musique... mais je m’énervais beaucoup à chaque fois que j’avais un problème de connexion», poursuit-il. Ainsi, l’usage de la toile devient de plus en plus indispensable pour beaucoup de personnes, surtout les jeunes. De ce fait, les spécialistes commencent à parler de cyberdépendance.
L’usage excessif d’Internet peut être considéré comme dangereux lorsque le comportement de l’internaute présente certains symptômes qui ont été définis par les instances sanitaires internationales. «On peut avoir un aperçu sur les symptômes de la cyberaddiction dans le manuel «Diagnostique et Statistique des désordres mentaux» (DSM IV). Il s’agit de certains symptômes psychiques tels que le sentiment de bien-être et d’euphorie lors de l’utilisation d’Internet, l’incapacité à arrêter de l’utiliser , le besoin d’augmenter de plus en plus le temps de connexion (le malade en vient à se lever la nuit pour utiliser Internet), le manque de temps pour la famille, les amis ou d’autres loisirs… », indique Khalid El Alj.

Le jeune internaute addict peut également souffrir de problèmes d’assiduité ou de performance au travail ou à l’école, mentir à sa famille ou à ses amis sur le temps consacré à Internet ou pire encore se sentir déprimé lorsqu’il en est privé.
Il peut également présenter des symptômes physiques comme la sécheresse des yeux, les maux de tête migraineux, les maux de dos, le Syndrome du canal carpien, une mauvaise hygiène personnelle, des insomnies ou changements dans le cycle du sommeil, etc.
«Le traitement de l’addiction à Internet devrait comprendre plusieurs volets à savoir le traitement de l’affection causale s’il y en a et le traitement de l’addiction elle-même, tant sur le plan psychothérapique que sur le plan psychiatrique», souligne Khalid El Alj.

Commerce de médicaments illégaux sur Internet

Les jeunes sont les plus visés par des réseaux de commerce de médicaments illégaux utilisant les médias sociaux pour attirer des clients vers leurs sites Internet, a indiqué l’Agence onusienne de contrôle des stupéfiants OICS, dans son rapport annuel publié mardi. «Les pharmacies illégales sur Internet ont commencé à utiliser les médias sociaux pour attirer des clients vers leurs sites, ce qui peut exposer un public large, et surtout jeune, à des produits dangereux», a déclaré le président de l’Office international de contrôle des stupéfiants (OICS) Hamid Ghose, cité dans un communiqué. «L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé que plus de la moitié des médicaments provenant des pharmacies illégales sur Internet sont contrefaits», a ajouté la même source. L’OICS, dont le siège est à Vienne, appelle les gouvernements à intervenir contre les pharmacies illégales en ligne et à saisir les substances qu’elles commercialisent.

Publié le : 28 Février 2012 - Hajjar El Haiti, LE MATIN

Imilchil le 12 Septembre 2012
Hrou ABOUCHRIF

Festival de Musiques des cimes
Par  Hrou ABOUCHRIF
Trente sept couples de jeunes mariés attendus au Moussem des fiançailles d'Imilchil
Le Moussem des fiançailles et la 9eme Edition du Festival de Musiques des cimes se tiennent cette année du 13 au 15 Septembre 2012. « Agdoud n'Sidi Hmad Oulamghani », nommé pendant les années soixante "Moussem des fiançailles" en vue de promouvoir le tourisme de montagne, est organisé depuis des siècles par la tribu des Ait Hdidou (Confédération des Ait Yafelmane) près du Mausolée de Sidi Hmad Olamghanni, situé au village d'Ait Aamer relevant de la Commune Rurale de Bouzmou, cercle d'Imlchil, Province de Midelt.

Il se tient chaque année généralement la 3eme semaine du mois de Septembre, juste après les récoltes et les battages des céréales.
En plus de sa vocation religieuse et économique, le Moussem d'Imilchil est une manifestation socio-culturtelle de renommée internationale. C'est l'unique occasion annuelle, pour les éleveurs nomades, les poètes et les agriculteurs, de se retrouver après une année de travail et de labeur.
Le Moussem permet également aux jeunes fiancés de se réunir pour concrétiser leur union par des actes de mariage.
Cette année, trente sept couples de la tribu des Ait Hdidou seront au rendez vous pour l'établissement des actes de mariage sous une grande tente nomade installée près du Mausolée Sidi Hmad Oulamghani.
Il y a lieu de préciser que, contrairement à certaines rumeurs laissant croire à certaines suppositions qui n'ont rien à voir avec la réalité vécue, le Moussem des fiançailles est une cérémonie de rédaction des actes de mariage dont la décision est prise plusieurs mois avant le Moussem.
Un florilège d'activités, éducatives, sportives, sanitaire et ludiques sont programmées cette année par les organisateurs du Moussem et du Festival de Musique des cimes.
Des tables-rondes, traitant des sujets divers se rapportant au développement durable de la région d'Imilchil, seront également organisées par le tissu Associatif local.
Le programme artistique est très riche et diversifié avec la participation de grands poètes du Moyen et du Haut Atlas, comme Moha Akoray et Zaid Lessieur. Plusieurs groupes musicaux sont également invités dont Ahmedlah Rouicha fils de Feu Mohamed Rouicha. Le joueur de flutte "Boughanim", figure emblématique de la chanson Amazighe ancestrale, sera également présent cette année. Les animations artistiques se déroulent pendant les trois jours, aussi bien à la place du Moussem qu'au village d'Imilchil.
Des stands d'expositions seront dressés à la place du Moussem par quelques Département Ministériels. La Direction Provinciale des Eaux et Forêts présentera les potentialités éco touristiques du Parc National du Haut Atla Oriental. L'office Régional de Mise en Valeur Agricole de Tafilalet, relevant du Ministère de l'Agriculture et des Pêches Maritimes, a mobilisé ingénieurs et techniciens pour bien sensibiliser les agriculteurs et éleveurs sur les opportunités offertes par le Programme « Plan Maroc Vert » qui soutient l'agriculture solidaire des zones de montagne.
Il est à rappeler que la région d'Imilchil recèle non seulement des potentialités touristiques d'une grande importance, mais également un patrimoine culturel très diversifié, un savoir faire ancestrale, des modes de vie traditionnels, etc. En effet, face aux diverses contraintes naturelles et socio- économiques et aux menaces qui pèsent sur ce système de haute montagnes, les habitants de ces zones ont développé des pratiques et approches qui leur ont permis de vivre et de s'épanouir dans ce système à équilibre fragile.
La diversité ethnique et sociale de cette région du Haut Atlas Marocain est également à l'origine de sa diversité culturelle et de la richesse de son patrimoine immatériel, notamment en matière des chants, de dictons, d'adages, etc.
La gestion des ressources naturelles notamment l'eau d'irrigation et des terrains de pâturage se fait jusqu'à nos jours à travers des pratiques ancestrales dictées par azerf (ensemble de lois Amazighs) et mise en œuvre par les jmaas des villages (jmaa institution villageoise constituée à base ethno lignagère).
Les plantes aromatique et médicinales sont encore utilisées par les femmes pour soigner les enfants et les adultes. Toutes ces potentialités diverses ont permis au site Imilchil Amellago d'être classé en juin 2011 comme Site Ingénieux du Patrimoine Agricole Mondial de l'Organisation des Nations Unis pour l'alimentation et l'agriculture FAO dans le cadre d'un partenariat fructueux avec l'INRA,ORMVA de Tafilalet et l'Association ADRAR.
Imilchil le 12 Septembre 2012
Hrou ABOUCHRIF

Article Publié le : 31 Août 2012 - Hajjar El Haiti, LE MATIN


Séparation

La femme divorcée toujours au ban de la société

Certes, la femme marocaine arrive plus facilement à obtenir son divorce de nos jours, mais cette séparation reste toujours une étape pénible. En effet, même si les droits des femmes ont fortement progressé au Maroc depuis l'instauration d'un nouveau Code de la famille, être divorcée est toujours mal vécu.

Le regard que porte la société sur la femme divorcée ne l'aide pas à remonter la pente.

Après être restée longtemps dominée par l'homme, la femme marocaine a finalement pu briser ses chaînes. Elle est de plus en plus indépendante. Faisant preuve de compétence et d'aptitude à la performance, elle a pu donner une autre image d'elle-même. Aujourd'hui, une femme marocaine arrive plus facilement à accéder à sa liberté et n'a généralement plus peur de mettre fin à une vie conjugale étouffante. «A l'adoption de la Moudawana en 2004, le droit des femmes marocaines a été reconsidéré. Donc la femme est devenue "presque" l'égale de l'homme grâce au nouveau Code de la famille. Ainsi, elle peut donc demander le divorce facilement. Avant, le juge n'acceptait la demande que dans le cas exceptionnel où l'épouse présentait des preuves de "préjudices subis" et parfois il lui fallait des témoins.

Le statut des femmes marocaines était nettement plus défavorable que dans d'autres pays du Maghreb. Toutefois, il reste fondé sur l'obéissance et la tutelle», souligne Abdelaziz Lahcini, juriste à Casablanca.

Malgré cette revalorisation de leurs droits, plusieurs catégories de femmes, notamment les divorcées, souffrent toujours de l'intolérance de la société.

Elles sont souvent rejetées. «Être une femme divorcée est mal vue par tout le monde y compris sa propre famille», lance Mounia. «On a divorcé et mon mari m'a mise à la porte sans me prévenir. Ça a été un coup dur pour moi. C'est la plus pénible expérience de toute ma vie. Je n'avais pas où aller sauf la maison de mes parents, les seules personnes qui puissent me soutenir. Malheureusement, à leurs yeux, j'étais la seule responsable. Ils ont refusé de me comprendre. Le pire est qu'ils ne sont pas les seuls à me juger à cause de mon divorce. Tout le monde pense que si j'étais répudiée c'est que je l'ai mérité. Certains disent que j'étais sûrement stérile ou paresseuse, que je ne savais pas cuisiner et tenir la maison... D'autres m'accusent d'avoir trompé mon mari. Et comme je ne travaille pas, je ne pourrai jamais changer cette situation. Ma vie est devenue un enfer depuis mon divorce», poursuit-elle.

Mounia n'est pas la seule à vivre cette situation. En général, une femme divorcée au Maroc est une femme «maudite». Beaucoup de femmes mariées n'ont pas le courage de demander le divorce même si elles souffrent quotidiennement à cause de leur époux. Elles sont convaincues qu'une femme divorcée souffre plus. Selon Mohssine Benzakour, psychosociologue, l'imaginaire collectif continue de coller des étiquettes réductrices aux femmes divorcées. «Seul un mariage par amour peut changer cet imaginaire collectif.

Malheureusement, celui-ci n'est pas assez répandu chez nous. En effet, même le mot "je t'aime" est mal vu dans la culture traditionnelle et il ne faut pas le dire à sa future femme, "hchouma" c'est honteux», explique-t-il. «La femme divorcée avec des enfants ou sans enfants doit être intégrée et non rejetée par la société, et pour ça, il faut que sa famille et ses amis la soutiennent pour qu'elle devienne forte et que les médias cessent d'ancrer ces clichés emmitouflés dans les mentalités à travers des œuvres lamentables qui ne font qu'asphyxier notre société par des préjugés et des stéréotypes sexistes. Et pour finir sur une note optimiste, j'ai eu le plaisir de rencontrer dans mon pays des hommes et des femmes divorcés qui ont trouvé le compagnon (la compagne) de leur vie en valorisant les qualités humaines, en cherchant l'entente, le courage, l'amour, le bonheur qui sont les vrais critères pour refaire sa vie», poursuit Benzakour.
Divorcée avec des enfants à charge, une situation compliquée

Qu'il soit choisi ou subi, le divorce reste une étape pénible. Et quand il y a des enfants en plus à prendre en charge, la situation devient encore plus compliquée. Le destin ne laisse guère le choix à ces femmes qui doivent du jour au lendemain faire le deuil d'un mari et également retrouver une force quasi surhumaine pour continuer à avancer et à s'occuper de leurs enfants, toutes seules. En effet, ces mamans, ayant toujours vécu sous tutelle masculine, se retrouvent tout d'un coup chefs de famille et sont alors souvent sans appui, désemparées financièrement et fragilisées sur le plan psychologique. Sans oublier qu'elles ont encore plus de mal à refaire leur vie avec quelqu'un d'autre. Même si une maman divorcée réussit à trouver un homme qui l'accepte tel qu'elle est avec ses enfants, elle ne pourra pas se remarier. Dans ce cas, elle risquerait de perdre la garde de ses bambins.

 

Le statut de la femme divorcée au Maroc selon Mohssine Benzakour, psychosociologue

«La femme divorcée est perçue comme une proie facile»

L'image de la femme chez nous est entachée de stéréotypes et de clichés qui ont donné des représentations sociales telles : femmes soumise, dépendante, passive, marginalisée de la société, qui sait tout faire, qui est vierge «clean», qui ne rouspète jamais : une femme «parfaite». Ce qui veut dire que la femme divorcée «hajjala» (terme péjoratif du dialectal marocain) est mal vue et même une proie facile. Ce type de regard, malheureusement, persiste encore. Et si les évolutions de la condition féminine sont perceptibles dans les grandes villes du Royaume, le changement tarde dans la majeure partie du pays. Pire encore, les médias participent parfois d'une manière directe à cette stigmatisation en confinant la divorcée dans le rôle de la victime, de l'assistée, la traditionnelle, la mère qui doit faire des sacrifices et se résigner, qui attend un homme sauveur de l'humiliation et pas du tout une femme qui prend son destin en main, sachant que la femme marocaine (divorcée ou non) est combattante et n'a plus à faire ses preuves dans divers domaines.

Elle est dirigeante d'entreprise, actrice associative ou politique, ministre, avocate, médecin, écrivain, enseignante, chercheuse... Elle a pu s'imposer dans différentes sphères sociales. Bref, la femme marocaine actuelle est une femme active et qui joue un rôle important dans la société marocaine. A noter que, dans notre société à deux vitesses, ce sont toujours les couches populaires, engoncées dans les traditions, qui tiennent le haut du pavé par rapport aux élites instruites, modernisées, mais minoritaires. En définitive, je peux dire que le regard de la société n'a pas beaucoup changé, sachant que la définition de la femme se fait autour du discours de la domesticité. Le cliché de la femme est celui de la femme mariée, dépendante, passive, marginalisée de la société. Donc, la femme divorcée en général est mal acceptée par la société marocaine.

 

Le regard que porte la société sur la femme divorcée ne l'aide pas à remonter la pente.

Samira, 29 ans

«Le divorce est une étape difficile»

«Cela fait un peu plus d'un an que je me suis séparée de mon ex-mari après deux ans de vie commune. Certes, le divorce est pénible, mais nous n'avions pas d'autres solutions. Il a complètement changé après le mariage. La vie entre nous est devenue un véritable enfer ; des conflits et des disputes à longueur de journée... Pour le moment, je ne pense toujours pas à me remarier même si mes parents, et surtout ma mère, veulent que je refasse ma vie avec quelqu'un d'autre. Les mauvais souvenirs de mon premier mariage sont encore frais dans ma tête et me traumatisent toujours. J'ai peur de "me faire avoir" encore une fois. Mais si un jour je sens que j'ai besoin de me remarier, je ne sais pas si je réussirai à trouver quelqu'un qui acceptera sans problème mon statut de femme divorcée. Les hommes vont certainement préférer épouser une jeune fille qui ne s'est jamais mariée. J'en suis convaincue»

Hasna, 35 ans

«Je vis bien mon divorce»

«Ça va faire bientôt six ans que je suis divorcée. Mon ex-mari m'a non seulement culpabilisée durant longtemps parce que je ne pouvais pas lui donner d'enfants, mais il m'a également trompée plusieurs fois avec d'autres femmes. Au début, j'ai mal vécu cette expérience; mais aujourd'hui, les choses ont changé. Je crois que c'est la meilleure décision que j'aie pu prendre dans ma vie. S'il y a une chose que je regrette, ce serait sûrement toutes les années que j'ai perdues avec mon ex-mari. Maintenant, je suis bien plus tranquille dans ma tête et je suis libre de tout engagement. Je n'ai aucun compte à ne rendre à personne et je suis indépendante financièrement. Je vis avec ma mère. Je prends soin d'elle et de moi aussi, je sors avec mes copines, je voyage... Je consacre également beaucoup de temps à mon travail parce que je veux réussir ma carrière professionnelle. Une chose est sûre : je ne me remarierai jamais. J'ai tourné cette page définitivement»

Rim, 27 ans

«Mon fils sera ma raison de vivre»

«Je me suis mariée à l'âge de 22 ans, j'ai eu mon premier enfant à 24 ans et aujourd'hui je suis en plein divorce. Mon histoire est celle de tant d'autres et n'a rien d'original, mais il est toujours difficile de surmonter une situation pareille. L'homme auprès de qui j'ai toujours rêvé de terminer ma vie me traitait mal. Il me frappait, m'humiliait... il ne pensait même pas au bien-être de son fils. Comme je ne pouvais plus supporter cette situation, j'ai décidé de demander le divorce pour pouvoir faire le deuil de cette histoire. Seulement, je ne croyais pas que mes parents n'allaient pas me soutenir. Depuis que j'ai débarqué chez eux avec mon enfant et que je leur ai annoncé la nouvelle de ma séparation avec mon mari, ils n'arrêtent pas de me faire des reproches et de me critiquer. Souvent, je craque. Heureusement que j'ai mon fils avec moi. Il me donne de la force pour me battre et aller de l'avant. Il est toute ma fierté, mon bonheur et ma joie».

Publié le : 31 Août 2012 - Hajjar El Haiti, LE MATIN

http://www.lematin.ma

Le Moussem des fiançailles d’Imilchil aura lieu du 13 au 15 septembre 2012Le Moussem des fiançailles d’Imilchil



 

 

 

 

 

Cette manifestation de renommée internationale, contribuera à la promotion la région d’Imilchil . Le programme des journées du Moussem sera, selon le comité d’organisation, très riche et diversifié. Il sera marqué, cette année, par la mise en exergue du cachet culturel traditionnel des tribus de la confédération des Ait Yafelmane et celle des Ait Hdidou.

Rallye Raid Students Challenge Entraide et générosité à l'Ecole de Tamzguidateservyandcomn2

La participation de deux étudiants de l'EGC de l'ESC de Chambéry (SAVOIE)

Servy André de l'EGC ESC Chambéry et Servy Victor de l' Ecole Hôtelière de Grenoble
De l'Atlas enneigé aux portes du désert...

Après une première nuit au Maroc et un repos bien mérité, le Students Challenge se remet en route pour rallier Erfoud, aux portes du désert. Laissant la ville royale de Meknès derrière eux, la route file droit sur de hauts plateaux uniquement peuplés de quelques familles de bergers. Après Azrou et sa grande Mosquée, les challengers s'enfoncent dans une forêt aux Cèdres légendaires. Un sanctuaire de la nature dans lequel s'épanouissent les peu farouches singes Magot.
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Plus loin, la neige qui aura pourtant retardé le lancement des épreuves sportives en annulant la 1ère étape (50cm de neige sur les pistes de l'Atlas), devient le nouveau terrain de jeu des équipages : courses de luge improvisées, glissades, et démonstration de conduite sur neige de Mathieu et Claude(team 147) à bord de leur superbe Fiat Panda. Marion et Anne-Sophie du team 174 résument parfaitement la situation : « Cette année on a beaucoup de chance, on a le Students... et en bonus les joies de la montagne ! » Serge quant à lui, le doyen de l'épreuve du haut de ses 63 ans, représente à lui seul l'esprit des non-étudiants engagés sur le Students Challenge, en dévalant la pente de neige accroché à sa luge ! Sa devise : « Tu restes avec des jeunes, tu restes jeune ! »
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Et même si on ne l'attendait que plus tard et sur un terrain... plus sableux, c'est le team 153 qui ouvre le bal des premiers tanckages... dans la neige ! Mais pas pour longtemps, car le Students Challenge, c'est avant tout une histoire de solidarité et d'entraide : à grand renfort de challengers qui poussent de tout leur poids, la 4L multicolore retrouve très vite la terre ferme.
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Une terre à l'immensité sauvage qui se décline en une succession de plateaux cerclés de barres rocheuses infranchissables. Brusque retour à la civilisation en entrant dans Zaïda : les fumées blanches des tagines qui mijotent se dégagent au milieu des étals de viandes et annoncent l'heure du déjeuner. L'occasion de rencontrer le peuple de ce pays, dont l'accueil légendaire surprend même les voyageurs les plus aguerris, comme Jonathan du team 106 qui a vécu dans plusieurs pays d'Afrique : « L'aventure humaine, C'est ce qui nous a donné l'énergie de trouver des sponsors... jusqu'au Sénégal ! On vient tous d'horizons différents, d'Ecole ou d'Universités, de cfa mécanique ou autre... et mêmes avec des non-étudiants, on se retrouve tous pour partager la même aventure ! »
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Une aventure qui se poursuit dans un paysage qui peut se transformer en quelques kilomètres. Des hauts-plateaux enneigés, la route file droit à travers un paysage digne d'un western américain, traversée de Midelt avant de grimper jusqu'au col Tizi N'Talghaumt qu'il faudra atteindre à 1907m d'altitude. En redescendant, la route danse avec des falaises vertigineuses aux pieds desquelles serpente le si capricieux oued Ziz... Reste à traverser Errachidia, ville qui étonne par sa taille dans un endroit si désert, avant de rejoindre la vallée de Tafilalet : nichée entre les parois d'une vallée qui fracturent un plateau qui se confond avec l'horizon, l'oasis formée de palmiers majestueux est un miracle de vie dans un milieu si aride. En traversant la palmeraie, les équipages découvrent une succession de kazbahs reliées par un dédale de canaux d'irrigation : « Des paysages de « folie » ! » comme nous le résume Erwann et Quentin (team 149) à bord de leur Peugeot 104
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Encore quelques kilomètres, et enfin, Erfoud, la bien nommée porte du désert, fait son apparition entre les premières dunes de sable ! Le camp de base s’établit ce soir au camping de Tifina. Reste à installer son bivouac pour la nuit, profiter du coucher de soleil et pour quelques instants encore de la douceur de l’air, car ce soir, les températures seront fraîches, très fraîches ! Pas de quoi effrayer les mécaniciens de l’atelier bivouac mis en place par SKF, partenaire du Students Challenge. Nicolas, Mickael et Christophe sont plongés dans les capots, outils à la main : « Très bonne accroche avec les jeunes, ce partenariat est une excellente idée, totalement en cohérence avec la philosophie de SKF ! » Des mécanos ravis et des équipages heureux, comme Max-Hans du 158, venu réparer une fuite inquiétante
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Et pendant que certains réparent les montures, d'autres « remettent en état » les pilotes : Geneviève et Jean, les deux ostéopathes de l'organisation, rencontrent un vif succès ! Il faut dire que tout le monde souhaite être en forme pour la journée de demain, avec au programme le début de l'épreuve sportive, et beaucoup d'émotions... avec la Green Day ! D'ici là, souhaitons bonne nuit aux challengers !

Entraide et générosité à l'Ecole de Tamzguidate :

Avant de rejoindre les pistes de la Spéciale du jour, le Students Challenge s'est donné rendez-vous à l'Ecole du Douar de Tamzguidate, où le bivouac était installé pour la nuit. La distribution des dons acheminés par les participants est organisée sous la direction de Lhou Bourchok, secrétaire général de l'association Hassilabiad très active dans les environs. Matériels scolaires, jeux pour les enfants, matériels sportifs, vêtements, etc... Lhou et le chef du village répartissent les dons équitablement pour répondre aux besoins de chaque famille : tout ne sera pas distribué le jour même, car il faut dire que les challengers se sont montrés... très généreux ! Les dons non distribués seront donc stockés dans les locaux de l'association avant d'être redistribués aux garderies et aux familles aux alentours. Et comme pour remercier les participants de cette générosité sans conteste, les femmes du village entament des chants berbères, moment d'émotion garantie !
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D'autant plus que les équipages découvrent l'installation photovoltaïquemise en place hier par les teams 109, 110, 137 et 191 sur le toit de l'Ecole. Celle-ci n'avait pas d'accès électrique jusque-là. Ce projet d'installation de 5 panneaux solaires, financé par Rev'Solaire en partenariat avec l'association Cœur de Gazelles, a été mené tambour battant depuis plus de 8 mois : le bip de l'ordinateur qui démarre à la seule force du soleil représente à lui seul l'achèvement d'un projet mené tambour battant depuis plus de 8 mois : « C'est un gros soulagement que tout se soit ficelé comme prévu ! » partage Johann du team 110 qui a travaillé sur le projet des plans à l'installation. Et il faut dire que les équipages ont de quoi être fiers : « grâce aux panneaux solaires, les enfants ont maintenant accès à un ordinateur, c'est un outil indispensable aujourd'hui » nous explique Sofya, institutrice de l'école. Mais déjà, Louh et le chef du village imaginent d'autres projets : « puisque la salle pourra être éclairée, des cours d'alphabétisation pourront être dispensés le soir aux adultes du village » !

Mohamed Chérif, directeur du CIAM en France : “L'immigration a été le révélateur et l'analyseur des dysfonctionnements de la société française”

Mohammed Chérif  est un acteur  associatif engagé.

 

 




Mohammed Chérif  est un acteur associatif engagé.Il est membre
fondateur de l'Association Horizons, directeur du CIAM et
co-fondateur du Festival “Rémois et moi et toi” à Reims. Il a été fait Chevalier de l'Ordre national du mérite. Entretien
Pouvez-vous nous présenter le CIAM ?
Le CIAM, Collectif interculturel d'associations de migrants  est une organisation  qui regroupe plusieurs associations issues de l'immigration ou intervenant aux niveaux de l'immigration, de la lutte contre les discriminations, et de la reconnaissance des  diversités culturelles en France. Ce Collectif qui fonctionne avec ces associations est structuré d'une manière professionnelle autour d'une équipe constituée d'un directeur assisté par des collaborateurs, un juriste, deux assistantes sociales, un psychologue, un psychothérapeute, des médiateurs sociaux, et du personnel administratif. C'est une petite équipe qui intervient sous le contrôle et la direction du Conseil d'administration dans plusieurs domaines : l'accès aux droits est l’un des plus importants, ceux de la formation, de la sensibilisation, de l'information des publics français et étrangers sur des sujets très variés, de la lutte contre les discriminations. Nous avons mis en place depuis 2006 une cellule d'écoute psychologique et d'accompagnement juridique pour les victimes de discrimination. Il y a un dernier domaine lié au développement des actions   interculturelles et celles qui tendent vers la reconnaissance des diversités culturelles en France. Ce sont des domaines qui permettent à cette équipe de décliner des actions de  manière quotidienne ou ponctuelle. En ce qui concerne l'accès aux droits, l'équipe du CIAM intervient sur tous les sujets qui concernent les populations d'origine étrangère, par rapport à la réglementation du séjour, au regroupement familial, concernant les problèmes liés à la retraite, à la pré-retraite, aux accidents de travail, aux conflits avec les employeurs, au chômage, aux problèmes avec la justice. Nous intervenons au quotidien soit en jouant notre rôle de médiateur, soit celui d'accompagnement social.
Comment est financée la structure?

Le CIAM est reconnu par l'Etat et les collectivités locales et agréé par l'Etat pour mettre en place ces actions. Nous sommes l'un des interlocuteurs privilégiés sur ces questions-là dans la région. Nous travaillons en collaboration avec les administrations, la préfecture, l'ANPE, la justice. Nos financeurs sont les collectivités locales et plus particulièrement la ville de Reims qui a mis à notre disposition ce local au  centre-ville. Nous avons mis en avant le fait que les immigrés ne peuvent pas être en  marge de la société, donc avoir un local en dehors de la ville. Pourtant, ils sont au centre des préoccupations de la société française. Un local en plein centre-ville est révélateur de la place qu'il faudra accorder aux immigrés et de la place qu'accordent les immigrés à leur installation et leur vécu en France. C'est valorisant et c'est animé par une volonté de ces immigrés de respecter les lois. Pour nous, c'est très important.

Dans le domaine de la lutte contre les discriminations, avez-vous remarqué depuis votre arrivée au CIAM une évolution de la situation ? Notamment depuis ces 10 dernières années avec un gouvernement au discours très hostile à l'immigration.

Le combat du CIAM contre les discriminations est très ancien, avant même le précédent gouvernement, depuis 1990-1992. Il n'y avait pas de dispositif particulier, mais les immigrés venaient nous voir pour nous parler de discriminations et de racisme,  parce qu'ils étaient  victimes de ce genre de pratiques en raison de leur origine, de leur âge ... Cette question n'était pas  prise en compte au niveau politique. Dès les années 2000, avec les directives européennes, le discours de Martine Aubry et  l'arrivée du gouvernement socialiste en 2012, on a mis en place des actions liées à la  lutte contre les discriminations. Mais il n'y avait pas de structure spécialisée. Le Collectif s'est saisi de cette opportunité à partir de 2006. Lorsque nous sommes arrivés, nous avons inscrit dans le projet du Collectif la lutte contre les discriminations d'une manière opérationnelle et spécifique. Nous avons créé une cellule d'appui psychologique et d'accompagnement juridique des victimes de discriminations,  qui, dans un premier temps, a été tout à fait innovante,  mais qui, avec le temps, s'est diluée dans un certain nombre d'actions et de dispositifs qui ont été mis en place un peu partout dans  la ville  et dans d'autres régions. Pour nous, à notre regret, cette question a été en quelque sorte banalisée, ce qui a rendu  le combat contre les discriminations pratiquement inopérant.

Vous faites allusion à la HALD.

 La HALD a fait au départ un travail relativement intéressant qui n'a pas été suivi d'effet, car il n'y avait pas de suite tout à fait concrète. Ce qui va nous gêner, c'est que la HALD va mettre en place des correspondants bénévoles qui ne connaissent pas grand-chose à la discrimination, formés rapidement, sur le tas. Ils n'ont pas toujours la disponibilité et la formation nécessaires et  n'ont pas les compétences pour prendre en charge la question de la discrimination. Nous regrettons que la HALD ait mis en place un correspondant à Reims qui n'avait pas cette disponibilité-là, mais qui, bénéficiant de l'impact médiatique de la HALD, va attirer un maximum de cas de gens touchés par la discrimination sans que cela soit suivi d'effet. Nous considérons que la discrimination est d'abord un acte de violence. C'est un délit, une agression, une violence  qui va impacter la personne sur le plan psychologique. L'un des éléments nécessaires dans la lutte contre les discriminations, c'est le fait de prendre en compte le vécu et le ressenti de la personne discriminée. Il ne s'agit pas seulement de la recevoir en lui disant «Apportez-nous des témoignages, sinon, circulez, y a rien à voir». Notre action est d'abord un travail d'écoute, d'où la présence d'une cellule psychologique. C'est tout un travail de reconstitution des faits. On essaie  de restaurer l'image de soi de cette  personne blessée, traumatisée; il faut l'aider à se reconstruire. Après, on passe à une autre phase : chercher des éléments de preuve pour pouvoir l'accompagner sur le plan juridique. C'est un travail qui se fait de manière cohérente, ce qui n'a pas été fait par la personne de la HALD qui  n'avait pas cette compétence.
Le climat politique a-t-il une influence ? En tant qu'observateur, avez-vous constaté un changement depuis les élections ?
Il est encore trop tôt pour le dire, mais le discours affiché par le  gouvernement précédent, surtout pendant la période électorale, a créé une certaine angoisse chez les immigrés, une réaction tout à fait négative et qui a détruit tout le travail fait depuis plusieurs années par rapport à cette question. On employait le même discours que le Front national empreint de haine, de mépris. C'était regrettable, même si certains se défendront d'avoir utilisé les mêmes termes. L’ambiance était telle que les immigrés ont senti une régression par rapport à cette question-là. Ils se sont sentis agressés.
Comment expliquez-vous ce phénomène dans un pays qui a une longue tradition de l'immigration depuis l'Ancien Régime ? Pourquoi cette hostilité envers l'immigration vue comme quelque chose de menaçant et de dangereux pour la France?
J'ai une lecture critique et positive de cette question-là. L'immigration a été le révélateur et l'analyseur des dysfonctionnements de la société française. C'est quelque chose qui permet à celle-ci d'avancer. C'est le fondement-même de la dynamique à la fois politique, économique et sociale. C'est une réalité, la France s'est construite sur le socle des différentes migrations. C'est incontestable, même si quelquefois, on a tendance à occulter cette réalité. C'est à travers l'immigration qu'on va résoudre tous les problèmes de société. Lorsqu'on parle d'intégration, on parle de toutes les intégrations, celle  des femmes, des vieux, des jeunes, des personnes handicapées, des personnes du quart monde ... C'est à travers l'immigration qu'on va aborder les questions de fond. Lorsqu'on parle de l'illettrisme, d'actions d'alphabétisation, cela concerne une partie de la population française pas seulement immigrée. Lorsqu'on évoque la question de  l'islam, de sa place en  France, en réalité c'est la question de la laïcité qui n'est pas encore résolue en France. Cette question existe dans la plupart des pays musulmans. C'est la question du respect des convenances. Je suis dans un groupe, je dois respecter son fonctionnement, dès lors que c'est un fonctionnement légal, démocratique qui correspond à une volonté communément partagée. Je ne vais pas à l'encontre de ce groupe. Je suis dans une société qui fonctionne avec ses règles et ses lois, je dois les respecter, ce qui ne m'empêche pas de faire ce que je veux dans mon domaine privé.

La laïcité  est mal comprise en France, parce que certains politiques confondent la laïcité et l'antireligieux. Mais la laïcité   c'est la neutralité de l'Etat qui n'intervient pas  dans les religions.

C'est la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Si je ramène ce principe à notre culture arabo-musulmane, dans le  domaine privé, je fais ce que je dois faire,  mais  je dois respecter le domaine public surtout si je suis dans une autre société. Je dois respecter ce qui  est convenu dans cette société. Je n'ai pas à imposer mes convictions aux autres. Cela a toujours fonctionné depuis le début. Les premiers immigrés ont toujours pratiqué dans la discrétion la plus totale, dans le respect des institutions de la société. Après il y a eu l'exploitation du religieux, monté en flèche par les médias pour des raisons d'ordre politique général, voire mondial, exploitation malsaine et malheureusement très idéologisée.

En  tant que citoyen issu de l'immigration marocaine installée en France, comment êtes-vous arrivé à la direction du CIAM ?

Je suis dans le domaine de l'immigration depuis les années 1976. J'ai travaillé dans une grande association qui s'occupait des immigrés. J'ai débuté dans cette association après avoir  fait des études de sociologie à l'Université de Strasbourg. Cet organisme n'existant plus,  j'ai travaillé ensuite dans un organisme parisien,  l'ADRI en tant que consultant, formateur où j'intervenais sur des thématiques liées à l'immigration et à la gestion de  la diversité culturelle.
En 2005, le Collectif qui existe depuis 1984 m'a proposé avec la ville de Reims de prendre sa direction et de développer ses actions. J'ai commencé tout seul avec une secrétaire. Maintenant j'ai une petite équipe d'une dizaine de  salariés qui intervient dans tous les domaines pour gérer ces questions de l'immigration  sur le plan local, voire départemental.

Les actions du Collectif ont-elles évolué ?

Nous sommes condamnés à la performance. On n'a pas le droit de ronronner. Il faut innover. On doit apporter des projets nouveaux qui suivent l'évolution de la situation de l'immigration. Celle-ci n'a plus rien à voir avec celle des années 60-70-80. Nous sommes dans une autre dimension. Nous devons donc adapter nos actions et nos projets à cette nouveauté. La question de la lutte contre les discriminations est toujours récurrente, il faut continuer. Mais nous travaillons aujourd'hui sur un autre registre, celui de l'histoire et de la mémoire de l'immigration. C'est un dossier très intéressant. Nous considérons que ces immigrés dans leur silence et leurs souffrances ont su faire preuve de loyauté, de dignité, de courage. Ils ont réussi à construire leur famille, élever leurs enfants, tant bien que mal, avec les moyens disponsibles. Aujourd'hui, on les ignore. Ils font pourtant partie intégrante de la société française. Ils ont laissé une trace, il faut leur rendre hommage. Il faut aussi se saisir de ce travail articulé autour d'un certain nombre de  valeurs pour le transmettre aux générations suivantes, pour montrer aux jeunes d'origine française ou issus de l'immigration  que ce sont des gens qui, malgré leurs difficultés, leur ignorance de la langue française,  ont réussi à s'adapter et faire fonctionner une bonne partie de l'économie du pays. Ils ont apporté leurs contributions à un certain nombre de choses. C'est pourquoi, nous faisons  intervenir les Chibanis (vieux) dans les écoles pour apporter leurs témoignages. Nous organisons des débats entre les jeunes et ces chibanis. C'est un travail qui semble trouver un écho. On veut aussi sensibiliser les professeurs d'histoire, pour qu'ils puissent intégrer l'enseignement de l'histoire de l'immigration dans les programmes scolaires. C'est important que les jeunes connaissent cette histoire de l'immigration qui est liée à l'histoire de la France,  parce que la France  a reçu depuis plusieurs millénaires des immigrés et cela continue aujourd'hui. Ces immigrés font partie de  ce socle qui cimente les composantes de la société française.

 

Vendredi 7 Septembre 2012

Youssef Lahlali

http://www.libe.ma

Société

30 000 filles mineures travaillent comme domestiques au Maroc

 

Le Maroc reste toujours "réservé" sur les mesures internationales à adopter dans sa stratégie de lutte contre l'exploitation économique des enfants.

 jeunefilles

 

 

 

 

Le nombre de filles mineures travaillant comme domestiques au Maroc
s'élève à 30 000, a indiqué, le Collectif associatif pour l'éradication
du travail des "petites bonnes"
Selon les statistiques issues des organismes publics, notamment le Haut commissariat au plan (HCP), et des instances et organisations mondiales,
le travail de domestiques de moins de 15 ans constitue une "pratique courante" au Maroc, non réprimée par la loi, a ajouté le Collectif,
dans un communiqué.

Il a noté que le travail des enfants au Maroc représente une problématique
sur les plans social, culturel, politique, économique et démographique qui nécessite la mise en place de plusieurs mécanismes ayant pour but la protection de l'enfance et la lutte contre toutes formes d'exploitation
vis-à-vis de cette catégorie.

Le Maroc, qui a ratifié nombre de conventions internationales relatives aux droits de l'enfant, reste toujours "réservé" sur les mesures internationales
à adopter dans sa stratégie de lutte contre l'exploitation économique des enfants, selon la même source.

Le Collectif a souligné, lors d'une journée d'étude organisée samedi
sur "Le travail de domestiques mineures", que ce phénomène est du essentiellement à la pauvreté, l'analphabétisme et la précarité des infrastructures au niveau des zones rurales, estimant que ces mineures subissent une "violence physique et économique" surtout qu'elles sont
pour la plupart mal payées.

Crée en 2009, le collectif pour l'éradication du travail des "petites bonnes", qui rassemble 34 associations et réseaux marocains de promotion de justice et de dignité humaine, s'emploie à mobiliser l'opinion publique face à l'ampleur de ce phénomène social et à garantir une meilleure protection juridique de l'enfant de moins de 15ans contre toutes formes d'exploitation.

MAP
www.lavieeco.com

 

Chanson amazighe

Hommage posthume à Mohamed Rouicha

 

«Une icône tire sa révérence. Rouicha était un génie. Il a donné le meilleur de lui-même pendant plus d’un demi siècle, chanteur et parolier prolifique alternant l’arabe et l’amazigh avec un bonheur égal».

«Mohamed Rouicha était réputé pour son mélange des styles de musiques amazighes».
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(Photo : hwww.lesoir-echos.com)
Un hommage posthume a été rendu, mercredi au théâtre Mohammed V de Rabat, au mythe de la chanson amazighe, Mohamed Rouicha, en reconnaissance de son talent et sa contribution à l'enrichissement du répertoire musical marocain.

Cette cérémonie vient gratifier la présence forte et signifiante, dans la mémoire collective, d'un artiste dévoué qui a interprété les meilleures chefs d'œuvre, conciliant avec dextérité des envolées lyriques singulières, un rythme fluide et translucide, une créativité sensible et une dimension humaine riche et profonde.

Des troupes musicales amazighes, des poètes et des chantres ont transporté le public, trois heures durant, aux cieux grands-ouverts des mélodies originales, par l'interprétation de certaines chansons du défunt, telles Inas inas qui a hypnotisé le public de par son timbre triste et une mixture de rythmes d'instruments à corde et de bendir. 

Quelques compagnons fidèles de cette saga ont marqué leur présence lors de cette soirée magique, notamment Mohamed Maghni, Mimoun Ourahou et Chrifa, la femme à la voix d'or qui a fasciné le public par certaines de ses chansons uniques. 

Mustapha Chahbouni a donné, lui aussi, une touche d'esthétique, à cette cérémonie en interprétant une chanson-élégie appelée ce temps, où Khénifra et la rivière Oum Rbiaa pleurent la disparition de cet artiste élégant et aux mélodies attendrissantes.

La soirée a été agrémentée également par des scènes folkloriques d'Ahidous en hommage au maestro Mouha Oulhoucine Achibane, une figure de proue du folklore marocain, et par la participation de groupes artistiques des tribus Aït Seghrouchen (province de Boulemane) qui ont interprété Tamawayt , l'art noble de l'Atlas.

La remise de l'écu d'hommage au fils du défunt, Hamdallah Rouicha, qui n'est autre que Loutar sur lequel jouait l'artiste éteint, a été l'un des moments forts de cette cérémonie, organisée par des intellectuels, des artistes et la Société nationale de radiodiffusion et de télévision.

Avec ce geste simple, mais signifiant, le rêve continu et le fils talentueux et ambitieux ne serait que la réincarnation de son père.  

Publié le : 02.03.2012 - 06h50 - MAP

Concert pour la tolérance à Agadir

Ces stars qui prêtent leur voix à la tolérance

Ces stars qui prêtent leur voix à la tolérance

 






● La ville d'Agadir a accueilli, samedi dernier sur sa magnifique plage, le 7e concert pour la Tolérance où se sont produits plus d'une vingtaine d'artistes.

● La programmation a été assurée par France2 dans le même esprit d'ouverture et de diversité culturelle des précédentes éditions.

Sur la scène d'Agadir, les stars internationales de la chanson se sont relayées pour chanter un hymne à l'amour.

Une soirée bien particulière où se sont produits successivement des artistes de renom tels Garou, Vigon, Khaled, M. Pokora, Colonel Reyel, La compagnie créole, Enrico Macias, John Mamann, Julian Perretta, Jenifer, DJ Mam's, Jessy Matador, Baptiste Giabiconi, Louisy Joseph, Youssoupha, Nossa, Trÿo, Passi, Laza Morgan et Kenza Farah, Corneille, Kristina Maria et Ahmed Soultan.

Ils étaient tous là pour véhiculer un message dont le monde a besoin de nos jours. Celui de la tolérance. Une initiative très symbolique, mais riche en valeurs de paix, de solidarité entre les êtres humains quelle que soit leur religion, leur couleur, leur race, leur ethnie ou leur culture.

«Justement, on est dans cet esprit-là. Donc, si on parle de tolérance, c'est-à-dire qu'il y a évidemment l'intolérance. Dans nos chansons, vous trouvez beaucoup de sujets sur ce concept défendant les droits de l'homme, la liberté d'expression et le respect de l'autre. Car la musique est un langage qui véhicule des messages, accompagne des événements. Mais, ce n'est pas suffisant pour inculquer des valeurs et des principes. Puisqu'en fin de compte, c'est l'être humain qui peut changer les choses. On ne peut pas dire que tout le monde va comprendre ce qu'on dit dans nos chansons et va l'appliquer intégralement dans sa vie quotidienne. C'est bien de faire des choses et d'en parler. Mais, le changement des mentalités, des habitudes et des coutumes reste un travail de longue haleine. Ce n'est pas aussi évident que cela puisse paraître. Et ce n'est pas non plus un concert de ce genre qui va changer les choses. C'est à travers l'éducation qu'on peut y arriver. C'est le domaine de l'éducation et de l'enseignement, là où les gens apprennent toutes les valeurs. Il faut aller à la rencontre des gens et des jeunes en particulier. C'est plus important pour changer les choses. La musique reste un moyen de sensibilisation», souligne Daniel Bravo, percussionniste du groupe Tryo.

En effet, ces chanteurs de diverses nationalités sont venus bénévolement pour sensibiliser le public au respect de ces différences, dont ils sont eux-mêmes convaincus, puis à l'ouverture sur l'autre, par le biais de la langue universelle qu'est la musique.

Un message très fort qui a été adressé, le 6 octobre, en live au public de la capitale du Souss. Comme chaque année, ce beau public a répondu présent à cette grande rencontre musicale sur la plage d'Agadir.

«Chanter pour une bonne cause, cela fait toujours plaisir à l'artiste. D'autant plus que cela se passe au Maroc, pays que j'aime et où je suis bien accueilli.

C'est un sujet qui me tient à cœur. Moi-même dans mon dernier album, je parle de la tolérance. Donc, quand on m'a contacté pour ce concert, j'ai été vraiment partant et très enthousiaste pour être présent», précise M.Pokora.

Même impression que partage le grand artiste Vigon qui trouve que sa participation à ce concert pour la tolérance est plus légitime, du fait qu'il a habité dans cette ville pendant 20 ans et qu'on aurait dû penser à lui dans les autres éditions. «Benoit qui m'a contacté pour cette soirée m'a dit texto : ce n'est pas possible que tu ne sois pas présent à ce concert de la tolérance alors que cela se passe au Maroc et tu es un Marocain. Mais, ce n'est jamais trop tard parce que j'ai toujours beaucoup à donner à mon public. Je fais tout ce que je peux pour être à la hauteur. Puis, ce concert pour la tolérance est une bonne cause pour laquelle tout artiste souhaite être présent», explique Vigon.

Une manifestation d'envergure

Depuis sa première édition, en 2006, le concert pour la tolérance n'a pas arrêté de drainer de grandes stars de la chanson ainsi que d'autres genres variés de la nouvelle scène. Des artistes de différents pays et de diverses sonorités viennent tous pour chanter et partager les valeurs de fraternité, de respect de l'autre et de diversité culturelle. En parallèle, cet événement musical, tout au long des années, a pu attirer des médias prestigieux tels TF1, M6, 2M, Le Figaro, Le Groupe Lagardère et d'autres, notamment France Télévisions pour cette 7e édition, avec une diffusion sur la chaîne France 2 et des rediffusions sur France ô. Côté production, ce sont Electron Libre en partenariat avec l'Association pour la Tolérance, 2M et la ville d'Agadir qui s'en chargent chaque année. Ces engagements de médias et d'organismes aussi importants ont permis à cette manifestation de prendre de l'ampleur et d'attirer un grand nombre de public.

Repères

• Inculquer les valeurs du partage et du respect de la diversité.

• Offrir un plateau d'artistes de différents genres musicaux s'inscrivant dans l'esprit de l'événement.

Publié le : 8 Octobre 2012 - Ouafaâ Bennani, LE MATIN

NASS EL GHIWANE A MIDELT ET ALI HASSAN A L'HONNEUR

nasselghiwane

 

 

 

 


Image lopinion.ma
Une belle consécration que ce festival des pommes à Midelt !

L'invité d'honneur, Mr Ali Hassan, grand journaliste et enfant de Midelt s'est vu remettre des cadeaux. Il était accompagné de Mr Omar Sayed, membre fondateur du groupe culte NASS EL GHIWANE ...

Fameux présentateur du journal tv, en français, Mr Ali Hassan a brillé par son charisme, sa simplicité et son élégance dans les années 70.Il présentait aussi une émission à succès « Ciné club ». Grâce à lui, les téléspectateurs ont pu découvrir les meilleurs films, suivis de débats passionnants...

Cette époque fut empreinte de tolérance, de respect et de partage entre les communautés...

Une anecdote s'impose : dans les années 70, notre ami ALI HASSAN a invité Jacques Brel pour un séjour à MIDELT. Le chanteur de renom a été très tenté de venir s'installer à IMILCHIL (beau village des cimes), avant de partir vivre dans les îles Marquises...

Ce festival s'est terminé par une soirée musicale de NASS EL GHIWANE groupe mythique des années 70.Leurs belles chansons ont bercé notre jeunesse et restent éternellement d'actualité...

Ce soir là le ciel de Midelt s'est illuminé de milliers d'étoiles faisant honneur aux absents de la fête ...

La surprise fut énorme : NASS EL GHIWANE venait chanter pour les mideltis...

Le groupe emblématique a été longuement ovationné, les femmes lançaient des You -You et le public reprenait la chanson « Fine Ghadi Biya Khouya » en chœur...

D'autres artistes ont participés à la fête, dont le fils du défunt RUICHA, la chanteuse populaire DAOUDIA, des groupes locaux et d'excellents jeunes rappeurs mideltis...

Merci aux organisateurs pour ce beau cadeau destiné à notre ville bien aimée et à ses habitants qui ont besoin de cette reconnaissance...

Après des années de dénigrements et d'abandon depuis l'arrêt des mines en 1975, Midelt retrouve peu à peu sa dignité et son aura.

Nous espérons de tout cœur qu'elle soit sur les chemins de la prospérité.

Une pensé pour BATMA, BOUJEMAA, ALLAL, PACO et RUICHA.

Voir le film « Transe » d'Ahmed El Maânouni produit par Martin Scorsese qui trace l'itinéraire géographique et culturel du groupe : Nass El Ghiwane

Ali Hassan

 






Mr Ali Hassan photo du site de MIDELt en arabe

http://www.midelt-online.com

Voir les vidéos du festival des pommes à Midelt du même site http://www.youtube.com/watch?v=AWAeimhT6hw&feature=plcp

http://www.youtube.com/watch?v=YTDlsX0zkDM&feature=youtu.be

Au passage on remercie chaleureusement les fondateurs de ce site professionnel

Mohamed Aouragh

"Chouk Sadra", nouvelle série signée Chafik Shimi

Samedi 7 Avril 2012
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chouksadra









Après deux téléfeuilletons qui ont connu du succès, voilà que Chafik Shimi entame une nouvelle expérience, une sorte d'adaptation du célèbre roman "Les misérables" de Victor Hugo, dans une nouvelle série intitulée "Chouk Sadra".

"Sadra" est un arbre connu pour ses différentes utilités et sa robustesse. Dans l'approche du réalisateur, c'est plus le symbole qui compte et justement cet arbre sert à beaucoup de choses sans vraiment en définir la nature. Mais le plus important, est que l'histoire relate le temps de l'occupation car, selon Chafik Shimi, il fallait se rendre compte qu'il y a exactement un siècle que les Français sont arrivés au Maroc et qu'il fallait saisir cette occasion pour rendre hommage à tout ceux qui, dans toutes les contrées du Maroc, ont combattu l'occupant et se sont sacrifiés pour que le pays recouvre son indépendance. C'est Belyout Saîdi qui, dans "Chouk Sadra" incarne le rôle de Jean Valjean dans le roman de Hugo sauf que le premier n'est pas arrêté pour avoir volé du pain, mais pour avoir transporté des vivres à la localité de Boughafer assiégée par les soldats français. Il est arrêté, puis jugé, et ce en flagrante contradiction avec la loi française qui punit pour non-assistance de personnes en danger. C'est donc un pan de l'histoire du Maroc qui est raconté dans cette série mais, selon la vision du peuple et non celle des dirigeants.

Le choix de Midelt pour le tournage n'est pas non plus fortuit. D'après Chafik Shimi, la lumière dans cette région est meilleure que dans la région de Ouarzazate. De plus, cette région est connue pour avoir écrit des pages glorieuses de la résistance contre l'occupation, tout comme le Rif et d'autres régions du pays. Aussi, cette région dispose-t-elle d'atouts naturels diversifiés du fait qu'on peut y trouver montagnes enneigées, plaines, verdure, etc. L'objectif du réalisateur est d'inciter les gens à replonger dans l'histoire du Maroc à travers le film certes, mais surtout grâce aux symboles et messages transmis qui ont fait que jamais les Marocains n'ont accepté d'être asservis ni colonisés.

C'est ce qui semble être le souci du réalisateur qui entend offrir aux téléspectateurs une période de l'histoire nationale. Le tournage prendra beaucoup de temps, car la série est composée de 60 épisodes. Pour autant, le réalisateur ne souhaite pas en profiter pour participer aux festivals. Il estime que ces manifestations sont purement folkloriques.

 

Samedi 7 Avril 2012
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 Saïd AFOULOUS

  40 ans de la vie du groupe culte né en 1970 à Hay Mohammadi

 

 

 

Le livre « Omar Sayed raconte Nass El Ghiwane », édité avec le soutien de la Fondation BMCI, a fait l’objet d’une présentation à Casablanca en présence de Mourad Cherif, président de la Fondation, de Omar Sayed, l’un des fondateurs de Nass El Ghiwane en 1970 et les deux éditeurs, Elisa Machesani de Senso Unico (Mohammedia) et Karine Joseph de Sirocco (Casablanca). Il comporte, sur quatre cents pages, une riche iconographie avec des photos inédites et des textes de témoignages dont principalement le récit de Omar Sayed. Les textes sont en arabe, français et anglais.
Arborant son sempiternel béret, l’œil malicieux, Omar Sayed semblait un peu fatigué mais plein d’humour lors de la rencontre avec les médias.
Il parle du livre sur Nass El Ghiwane qui avait été un rêve longtemps caressé. « Beaucoup de gens nous avaient proposé dans le passé de faire un livre, mais il n’y avait pas de suivi ».
Le rêve aujourd’hui concrétisé grâce au mécénat, il se félicite du travail effectué, car les deux éditrices, soutient-il, n’ont ménagé aucun effort pour se rendre dans tous les endroits où le groupe était passé et rassembler toute la documentation possible.
« La tristesse, il faut l’éviter ici », dit-il en évoquant très discrètement sa fille Siham. Dans le livre qui lui est en partie dédié, on apprend qu’elle vient de mourir à l’âge de 30 ans, en 2010, au moment où l’on préparait le livre, après avoir souffert longtemps, avec grande dignité, d’une insuffisance rénale et aimé passionnément la musique.
Omar, rescapé de ces quatre décennies de vie artistique après la disparition de grands compagnons Boujmiî en 1974 et Larbi Batma en 1997, évoque aussi l’état de santé de ses vieux compagnons Allal Yaâla, malade, et Abderrahmane Kirouche, dit Paco, atteint de paralysie. Leur état de santé explique leur absence de la conférence de presse, a-t-il dit, pour cet événement important de premier ouvrage sur Nass El Ghiwane relatant leur compagnonnage depuis 1970 à aujourd’hui.
« Mais vous verrez, ils sont très présents dans le livre », assure-t-il.
L’ouvrage s’ouvre par une préface du célèbre réalisateur américain Martin Scorsese qui allait intégrer la musique de Nass El Ghiwane, la chanson «Ya Sah», dans la bande-son de son film « La dernière tentation du Christ » (1989). Il raconte comment il a découvert, vers le début des années 80 du siècle passé, Nass El Ghiwane par le biais du film documentaire « Transes » réalisé en 1981 par le metteur en scène marocain Ahmed El Maânouni et produit par Izza Genini. Il est surtout saisi par le lien profond entre le public marocain et le groupe Nass El Ghiwane comparé aux Rolling Stones. Pour lui, cela tenait du fait que ce groupe de musiciens chantait vraiment « les croyances, les souffrances et les prières » de son peuple. Il est surpris par la force de cette musique bien qu’elle n’emploie que des instruments traditionnels : bendir, tbilat, santir et banjo. Pas un seul instrument électrique. De New York, il écrit dans cette préface datée du 29 décembre 2010 : « Les Nass El Giwane apparurent à la fin des années 60 et, comme beaucoup de musiciens dans le monde, ces années-là, ils retournaient à leurs racines, aux rythmes berbères, aux poèmes chantés du Malhoun, aux danses gnaoua».
Le réalisateur de « Taxi driver » et de « Scarface » conclut dans le même texte : « Au fil des années, j’ai appris à connaître et à aimer la nation du Maroc, je me suis plongé dans la musique soul des Nass El Ghiwane. Elle m’a ouvert les oreilles et les yeux, m’a inspiré, m’a ému et m’a transporté. Elle a rendu plus intense ma perception du mystère d’être vivant. Il m’est difficile d’imaginer un plus grand compliment ».
De Nass El Ghiwane, on connaît l’histoire qui a été maintes fois contée au fil des années. L’autobiographie de Larbi Batma parue une année avant sa mort en 1997 (Editions Errabita, rééditée par les éditions Toubkal) donnait aussi un aperçu sur les moments forts. D’ailleurs, des extraits sont cités dans le livre. La rencontre vers le milieu des années 60 des copains de quartiers de Hay Mohammadi entre les baraques des Carrières Centrales et les maisons en dur de Derb Moulay Chrif. D’abord le trio Boujamaâ H’gour (Boujmiî), Larbi Batma et Omar Sayed à Dar Chabab du Hay. Ils sont rejoints par Moulay Abdelaziz Tahiri et Allal Yaâla.
« Nous étions voisins, quatre maisons séparaient ma maison de celle de Boujmiî et nos parents se connaissent. Derrière chez nous, habitait Allal. Larbi Batma habitait en face du cinéma Saâda, à deux cents mètres de Derb Moulay Chrif. J’ai quitté l’école en 1962 et je vagabondais tout le temps, je ne tenais pas en place, j’arpentais tout le Hay, ici un jour, là le lendemain. Sur la route de Rabat, chez un ami coiffeur, Hassan, il y avait toujours de la musique, on chantait. C’est là que j’ai rencontré Larbi Batma. Larbi chantait aussi. En rentrant le soir, ensemble, on fredonnait, il chantait des chansons à lui, pas celles d’autres chanteurs. C’était en 1962 à peu près ».
Il essayera de faire que Larbi et Boujmiî se rencontrent sans y parvenir. Il lui semblait qu’ils devaient se rencontrer tant il était sûr qu’ils étaient complémentaires, l’un Boujmiî avec une voix aiguë et Larbi une voix grave. Mais ils ne se rencontreront qu’une fois débarqués au théâtre municipal de Casablanca où ils feront leur premières armes sous la houlette de Tayeb Saddiki jouant dans des pièces dont Sidi Abderrahman Majdoub, et El-Harraz, des œuvres qui vont être un tournant vers la fin des années 60 pour mettre en valeur ce qu’il y a de vivant, d’éternel comme art, poésie, humour, sagesse dans le patrimoine, surtout oral, la langue parlée, sa spiritualité, ses images expressives, sa force de dérision.
Le théâtre, fondamental pour l’apprentissage, aiguisera leur sensibilité qui s’éveille au patrimoine, aux racines par le biais de la poésie populaire chantée : le Malhoun, l’aïta. Ils font le lien entre ce patrimoine et les chansonniers troubadours humbles, saltimbanques, bohêmes, sans gîte ni couvert, personnage qu’ils ont pu admirer dans les places de leur quartier dans des halqas de Hay Mohammadi où s’étaient opéré le brassage de Marocains venus de toutes les régions du pays pour travailler dans les usines, port, chemins de fer de Casablanca. Parmi ces personnages fascinants par leur désintéressement il y a eu le cas de Ba Salem, le mendiant que Larbi entendait chanter « Essiniya ». Larbi et Boujmiî mettront au point cette première chanson qui leur ouvrira le chemin d’un genre nouveau de chant et de musique qui damera le pion à la chanson dite « a’sriya » souvent romantique avec le même thème rabâché, éculé de l’amour contrarié copiant des chansons du Machrek, ce qui coupe les ponts entre cette chanson et les larges couches sociales, surtout les jeunes qui ne s’y reconnaissent pas.
Par contre, ces derniers étaient attirés surtout par ce ton de révolte et de contestation d’une part, de fraîcheur et de convivialité de l’autre dans une musique enracinée dans le patrimoine. Ici on veut faire entendre la voix des gens simples, ce qui va trouver un étonnant écho de plus en plus grand parmi le public. Enfin du neuf, enfin une rupture avec le ronron de la piètre imitation du Machrek, enfin une musique qui s’enracine dans la vie quotidienne en redonnant vie au patrimoine malhoun, aïta et au souffle gnaoui bien avant qu’il ne devienne une mode et au temps où tenir un santir signifiait tout juste faire la manche.
Après la période du théâtre très séduisante et enrichissante, Ali Kadiri, directeur adjoint du théâtre municipal, les incite à former un groupe musical, Tayeb Jamaï, publiciste, les aide et leur suggère à bon escient un nom : « Ghiwane ». De petites soirées privées et des soirées dans des hôtels comme Marhaba, le groupe commence à se faire connaître. Mais c’est à partir de la soirée organisée par la Loterie nationale au cinéma Vox (l’un des nombreux monuments architecturaux rasé) et parce que la prestation de Nass El Ghiwane est enregistrée et diffusée par la télévision marocaine quand elle n’était encore qu’en noir et blanc, que les choses se corsent. C’est le lancement. Commencent des tournées, des voyages à l’étranger, Algérie, Tunisie, France, Belgique, Hollande avec l’enregistrement d’albums. Au début, ils étaient Larbi Batma, Boujemaâ H’gour (Boujmiî), Moulay Abdelaziz Tahiri et Mahmoud Saâdi. Ce dernier ne reste que quelques mois avec le groupe pour aller ensuite former les Jil Jilala. Pour le remplacer, on fait appel à Allal Yaâla. En 1973, Tahiri quitte le groupe pour aller rejoindre les Jil Jilala. Il est remplacé par Abderrahman Kirrouche, Paco. Le groupe des cinq reste cimenté, grâce à l’entretien de Omar Sayed, conciliateur et dirigeant, homme des relations publiques. Les cinq restent ensemble pendant vingt ans jusqu’en 1993 où Paco décide de quitter Nass el Ghiwane. D’autres éléments rejoignent le groupe comme Abdelkader Chifa aux côtés de Omar Sayed et des deux frères de Larbi Batma. Au fil des années, des chansons cultes de Nass El Ghiwane se suivront après, chantées, fredonnées par le public marocain « Siniya », « Ghir khoudouni », « Mahmouma », « Fine ghadi biya khouya », «Taghounja », « Ya Sah », « Sabra wa Chatila», «Mahammouni», « Laâchab », « Nrjak ana », etc. Grâce au passage des Nass El Ghiwane en Algérie en 1972, ils ont laissé une profonde empreinte puisque aussitôt après des groupes de musique naissent en Algérie comme cela a été au Maroc. Ce qui donne une idée de l’impact culturel à grande échelle.

Mort de Boujmiî

Une date funeste de l’histoire du groupe est octobre 1974 quand est annoncée la mort soudaine de Boujmiî, l’homme à l’éternel sourire, à l’âge de 30 ans. C’était le plus âgé du groupe né en 1944. Omar Sayed raconte combien il avait eu du mal à persuader Larbi à continuer le chemin des Ghiwane. La mort de Boujmiî a été un choc pour Batma qui raconte dans son autobiographie comment il avait reçu cette nouvelle avec scepticisme et comment il était allé voir Boujmiî mort, comment il a pu voir le même sourire sur son visage. Seul devant la dépouille mortelle, Larbi reprochait à Boujmiî de lui avoir faussé compagnie. Omar précise que pendant longtemps, durant les concerts, on laissait un micro vacant avec le daâdou de Boujmiî posé à côté.

Parallèlement au témoignage de Omar Sayed, le livre comporte d’autre témoignages de Tayeb Saddiki, première école des membres de Nass El Ghiwane dans le théâtre municipal de Casablanca, Ahmed Maânouni et Izza Genini, respectivement réalisateur et productrice du film documentaire « Transes » qui va participer à faire connaître l’expérience particulière de la nouvelle musique, le témoignage circonstancié et très sage de Moulay Abdelaziz Tahiri qui avait accompagné le groupe pendant trois ans avant de rejoindre Jil Jilala, Khalid Benslimane, Aziz Azara, Abdeslam Ababou, le professeur Driss Moussaoui et Tahar Benjelloun qui avait écrit un premier article sur Nass El Ghiwane au journal « Le Monde », Dominique Caubet qui montre la postérité de Nass El Ghiwane dans le mouvement des jeunes musiciens marocains Nayda.
Les témoignages de gratitude ne manquent pas comme celui de Moulay Abdelaziz Tahiri qui écrit pour dire que Nass El Ghiwane n’ont pas surgi du néant :
« Si le public nous connaît et se souvient de nous, notre devoir est de dire que nous n’avions pas été créés à partir de rien, il y a eu des gens qui nous ont aidé et sans eux nous n’aurions jamais pu devenir ce que nous sommes, il ne faut jamais l’oublier ; Kenfaoui, Tayeb Saddiki, Hamid Zoughi, Ali Kadiri, Hassan Berrada, Abdeljalil Benkirane, Mustapha Kasir, Saïd Saddiki nous ont aidés ».
Dans un passage de l’autobiographie « Arrahil » (éditions Toubkal, Casablanca, 5ème édition, 2009) de Larbi Batma, il avait noté pour sa part:
« L’amour du public pour nos chansons nous a donné un coup de main à l’instar de certains amis comme le regretté Mohamed Reggab qui travaillait en tant que réalisateur à la télévision et le journaliste Khalid Jamaï qui a écrit le premier article sur nous au journal « L’Opinion » où il avait débattu de nos idées et de ce que nous aspirions à exprimer par nos chansons. Cette aide précieuse a fait que les autres n’avaient rien pu faire pour entraver notre marche à nos débuts ».
Une des plus belles pages du récit de Omar Sayed est certainement celle consacrée aux mères des Nass El Ghiwane : mmi Daouia, mère de Omar Sayed, mmi Khadija, mère de Boujmiî, et mmi Hadda, mère de Larbi.
« La mère de Larbi nous a beaucoup inspirés : « Hallab hallab bouya lahbib » vient d’elle, comme beaucoup d’autres chansons. On la voit d’ailleurs dans le film « Transes ».



« Omar Sayed raconte Nass El Ghiwane »
Co-éditions Senso Unico (Mohammedia) et Sirocco (Casablanca)

25/3/2011

Aidez-moi à retrouver mes racines

"Je m'appelle Amélie et je suis née à Midelt.
Je suis partie au Maroc du 17 au 22 avril 2012 pour me rendre à Midelt dans le but de rechercher trace de ma mère biologique que je n'ai pas vu depuis que j'avais environ 3 ans (j'ai 63 ans aujourd'hui).
Ma mère est Aïcha BASSOU Mideltienne  et mon père belge engagé dans la légion étrangère.
Je suis donc arrivée à Midelt le 17 avril 2012 à 21h30 pour loger à l'hôtel El Ayachi. L'accueil par le responsable de l'hôtel a été extrêmement chaleureux, et lorsqu'il a su le but de mon voyage, il m'a proposé les services pour le lendemain matin d'un jeune serveur en stage à l'hôtel, il devait faire l'interprète et m'emmener à la municipalité (mairie). J'ai été reçue par le Conseiller Général très courtoisement qui a appelé un employé de l'état civil. Cet employé (Ali BOUIZEM) a été d'une gentillesse et d'une compétence extraordinaire et s'est mis en 4 pour m'aider dans mes recherches. Je lui dis encore merci.
Le jeune serveur de l'hôtel, Younès OUTADGALT m'a invitée à manger chez ses parents à plusieurs reprises, leur gentillesse m'a profondément touchée.  
J'ai également fait la connaissance de Didi Mustapha qui travaille à l'hôtel El Ayachi ainsi que de son épouse, tous deux m'ont aidé dans mes recherches, je leur dis mille merci.
J'ai quitté Midelt le cœur serré, ce voyage a été extraordinaire émotionnellement.  Grâce à l'aide de toutes ces personnes, j'ai appris que ma mère biologique (Aïcha BASSOU) était décédée voici 5 ans mais je n'ai pas encore trouvé où elle a été entérée, j'ai également appris qu'elle avait adopté une fille qui est aujourd'hui infirmière mais dont je n'ai pas encore le nom, je n'ai pas par conséquent trouvé sa trace mais je ne désespère pas d'avoir d'autres renseignements.
Je garde un souvenir ému de tout ceux que j'ai connu à Midelt lors de ce voyage et qui m'ont donné beaucoup. Je les en remercie encore.
Je compte repartir à Midelt très vite, si vous avez des renseignements sur ma mère ou sa fille adoptive, n'hésitez pas à m'en faire part."

LE 08/09/2012:Madame Amélie a retrouvée sa maman Aicha Bassou 60 ans après

 

حملة فيسبوكية لنجدة سكان المناطق الجبلية المعزولة



 

عبد المغيث جبران ـ هسبريس

الجمعة 27 يناير 2012 - 22:00

يستعد شباب فايسبوكيون مغاربة لجمع ملابس وأغطية لفائدة سكان وأهالي المناطق الجبلية والنائية المعزولةخاصة في فصل الشتاء والبرد القارس، وذلك في إطار حملة طموحة على صفحات موقع التواصل الشهير "فيسبوك" لجمع الملابس بهدف تقديم يد العون لهؤلاء السكان، والتخفيف من بعض المعاناة التي يعيشونها كل يوم وكل ساعة، ولو بمثل هذه المبادرات الإنسانية ذات الغايات النبيلة الصرفة.

ومن أجل هذا الهدف، أسس ناشطون في نادي الأعمال الاجتماعية بالجامعة الدولية لمدينة أكادير، ومعاهد عليا بالمدينة نفسها، وفاعلون آخرون، صفحة على الفيسبوكلتكون إطارا افتراضيا يلتقي فيه المهتمون بهذه المبادرة، في أفُق توحيد الجهود المبذولة من أجل جمع أكبر عدد ممكن من الملابس والأغطية، حتى يتم تسليمها لاحقا وسريعا لفائدة مُستحقيها من سكان المناطق الجبلية الوعرة.

وقالت سارة موسابيق، ممثلة نادي الأعمال الاجتماعية للجامعة الدولية بأكادير، وعضو جمعية التضامن بالمدينة، وإحدى مؤسسي صفحة الحملة الوطنية لجمع الملابس والأغطية لنجدة سكان المناطق الجبلية المعزولة، إن الحملة ستبدأ خلال هذه الأيام في منطقة أكادير من طرف عدة فاعلين ومتدخلين أعربوا عن اهتمامهم بهذه المبادرة التضامنية.

وتابعت سارة في تصريحات لهسبريس إن المرحلة الموالية تتمثل في القيام بنفس الشيء في المدن الأخرى، ومحاولة إيجاد خواص وأشخاص أو منظمات وشركات يمكن أن يساعدوا في الحملة المحلية، وبعد جمع الملابس خلال هذه المرحلة، يتم التعاون مع باقي المتدخلين في مدن أخرى، لتصبح العملية شاملة وعامة على الصعيد الوطني.
أما المرحلة النهائية، وفق المتحدثة، فتتجلى في اختيار مناطق جبال الأطلس خاصة التي تحتاج إلى مد يد العون عاجلا، والبحث عن أشخاص متطوعين يرغبون في التنقل إلى هناك من أجل إنقاذ ونجدة سكان تلك المناطق.

وبخصوص الحواجز والعراقيل التي تعترض هذه المبادرة، قالت سارة إن المشكلة التي صادفوها في البدء هي التعريف بالحملة للجمهور الواسع، من أجل تقديم الدعم الفعلي أو المعنوي على الأقل، فضلا عن توفير أشخاص يتواجدون في مختلف المناطق والمدن للالتحاق بمجموعات تلك المدن، للعمل بجدية وفعالية لتحقيق هذا الهدف الإنساني النبيل.

رابط صفحة حملة جمع الملابس والأغطية لإنقاذ سكان المناطق الجبلية المعزولة:

Un groupe d’internautes se sont mobilisés pour la collecte de couvertures et vêtements via leur site Facebook http://www.facebook.com/SOS.ATLAS pour les envoyer et les distribuer dans les villages enclavés du Haut et Moyen Atlas marocain encerclés de neige.

Un geste solidaire vers ces habitants qui vivent l’enfer chaque hiver

 http://fr-fr.facebook.com/SOS.ATLAS

SOS Couvertures

Années de plomb : Hay Mohammadi ouvre la voie à la réhabilitation

Le 20 juin dernier, la réhabilitation de Hay Mohammadi était achevée. C’est la première parmi onze zones à voir les recommandations de l’IER, la concernant, aller jusqu’au bout. Un documentaire de 60 minutes et un livre d’histoire pour ne pas oublier les émeutes de juin 1981, Derb Moulay Chrif, Dar Chabab, cinema Saâda...

Années de plomb : Hay Mohammadi ouvre la voie à la réhabilitation





 

 

 

Les premiers résultats du travail de réparation communautaire en faveur des régions qui ont souffert collectivement des séquelles des violations graves des droits de l’homme perpétrés dans le passé commencent à tomber. Casablanca, et notamment son mythique quartier Hay Mohammadi qui a abrité le tristement célèbre commissariat Derb Moulay Chrif, a eu droit ce mois de juin à une belle consécration. C’est la première parmi onze zones (le seul quartier du Maroc, car toutes les autres zones sont des villes ou des régions) où cette réparation recommandée par l’Instance équité et réconciliation (IER) et mise en œuvre par le Conseil consultatif des droits de l’homme (CCDH), devenu par la suite Conseil national, a été achevé. Trois ans après avoir répondu à l’appel  lancé par le CCDH, présidé alors par Ahmed Harzenni, l’association Casamémoire a présenté le 20 juin 2012 le fruit de son travail : un documentaire de 60 minutes intitulé «L’hay Mohammadi 7 histoires et demi», et un livre d’histoire du quartier fort documenté intitulé «Kariane centrale, Hay Mohammadi-Casablanca au XXe siècle».

Une mémoire collective qui se perpétue

Ce travail de mémoire sur les bâtiments et l’architecture de Casablanca, «nous l’avons entamé il y a plus de quinze ans, mais il lui fallait une dimension académique. Ce documentaire et ce livre sont la continuation de ce travail, pour ressusciter la mémoire d’un quartier qui a trop souffert des années de plomb pour avoir abrité ce fameux commissariat», estime Abderrahim Kassou, président de Casamémoire. Et le choix de la date du 20 juin pour présenter le fruit de ce travail n’est pas fortuit. Ce jour-là, en 1981, éclatèrent ce qu’on appelle les émeutes sanglantes de la faim qui laissèrent sur le pavé des dizaines de morts tous enterrés à l’époque dans une fosse commune mitoyenne à la caserne de la Protection civile de Hay Mohammadi. Ce site, du temps de l’IER, a été érigé en cimetière comme il se doit : une centaine de dépouilles a été exhumée de cette fosse commune et inhumée dans des tombes individuelles.

Les auteurs de la réhabilitation de ce quartier, en l’occurrence Casamémoire et ses deux partenaires «Forum Assaâda» et l’association «Initiative urbaine», immortalisent dans leur travail ce cimetière en le classant parmi les 40 sites faisant partie de la mémoire collective du quartier. Vingt-cinq de ces lieux chargé d’histoire auront des plaques commémoratives fixées à même le sol. Ces quarante sites historiques de ce quartier, dont les images sont reproduites dans une carte-guide préparée par les initiateurs de ce travail, «ont été choisis en collaboration avec les habitants, pour leur valeur historique, sociale, architecturale, patrimoniale, et parfois uniquement sentimentale», précise M. Kassou.

Un documentaire authentique, sans fioriture

Outre le cimetière qui abrite les tombes des morts de 1981, on trouve dans cette carte-guide d’autres sites qui ont marqué l’histoire de ce quartier : Dar Chabab (maison des jeunes), l’ex-usine Chabbou (Lafarge), la Fabrique culturelle (les anciens abattoirs), l’ex-centre de détention Derb Moulay Chrif, la Fontaine Chama, le cinéma Saâda....

Par ce type de support pédagogique, on a voulu surtout rapprocher de la population de ce quartier en ce début de XXIe siècle un pan de leur histoire, la richesse historique et patrimoniale de leur Hay. Si tous ces lieux sont incrustés dans la mémoire collective des habitants âgés de ce quartier, ils ne le sont que vaguement pour les plus jeunes, la majorité d’entre eux.

Encore enfants, dans les années 70, les adultes du Hay d’aujourd’hui en parlent encore avec émotion : «Alors qu’on jouait au foot, juste à côté, raconte Hassan Nraiss, fils du quartier, écrivain et critique de cinéma, il y avait une femme surnommée Fatima Lahbila (la folle), qui squattait jour et nuit les environs de ce lieu maudit. Elle nous adjurait de quitter au plus vite ce terrain où l’on jouait, car elle disait que la bâtisse mitoyenne était occupée par des personnes étranges, et que des hommes et des femmes y souffraient». Les enfants, eux, innocents et emportés par leur jeu lui répondaient : «Va te faire f… a’lhbila», se souvient l’écrivain.

D’autres témoins, hommes et femmes, grands et moins grands, parlent dans le film documentaire préparé par Casamémoire et ses partenaires, de leur quartier.
20 juin 2012. Sur un autre terrain de jeu, aménagé par la commune, faisant face à Kissariat Foum Lahsen, à quelques encablures de l’ex-centre de détention clandestin et de l’emblématique cinéma Saâda, l’équipe qui a réalisé cet opus sur le Hay s’active pour démarrer sa projection en plein air.

Il n’y avait pas grand monde, mais des centaines d’enfants, excités de voir un écran de cinéma diffuser des images sur leur quartier, couraient dans tous les sens pour avoir une bonne place et profiter au maximum du spectacle.
D’une durée d’une heure, le documentaire retrace l’histoire de plus de quatre-vingt ans du quartier, quand il portait encore le nom de Kariane central (Carrières centrales), avant de prendre celui de Hay Mohammadi après la visite du Roi Mohamed V juste après l’indépendance. Le Roi avait donné son nom à ce quartier en reconnaissance aux sacrifices des habitants du Hay dans la lutte contre l’occupation.

Premier livre académique sur le quartier

L’un des témoins dans ce documentaire n’a pas caché sa fierté quand il affirme que ce quartier fut le premier de Casablanca à qui «le Roi des Carrières centrales» a réservé l’une de ses premières visites. C’est d’ailleurs le seul hommage dont se souviennent avec fierté jusqu’à nos jours les enfants du Hay, car tous considèrent que leur quartier, généreux, a tout donné à la ville et au pays, sans rien recevoir en retour. Un autre habitant du quartier martela (dans le film) : «Notre quartier est célèbre par ses “karianes” (bidonvilles), par une jeunesse qui se drogue, mais beaucoup ignorent qu’il est le symbole de la résistance, qu’il a engendré de grands noms dans tous les domaines, politique, sportif, artistique, culturel etc.».

Des histoires crues, authentiques, sans fioritures. «On a d’emblée refusé les raconter par une voix en off. Un documentaire, qui fait parler des témoins, peut faire connaître la grande histoire d’un pays, d’un quartier, plus qu’un musée ou une bibliothèque», confie Chadwane Bensalmia, la coréalisatrice du document avec Yasmine Hadhoumi, la première venant du journalisme et la seconde du cinéma. Toutes les deux sont d’accord sur le fait que ce documentaire «est une espèce de thérapie collective, et comme toute thérapie elle commence d’abord par raconter ce qui s’est passé».

Le livre, première œuvre académique sur le quartier, commis par l’historien Najib Taqui, fait cette thérapie à sa manière en la racontant sur la base d’une riche documentation, sans oublier le témoignage oral. On a droit à trois chapitres cinglants : l’histoire de l’espace géographique du Hay pendant le Protectorat d’abord ; celle du Mouvement national et de la Résistance dans ce quartier ensuite ; celle, enfin, du commissariat Derb Moulay Chrif. Avec, pour cette dernière partie, une liste des noms des personnes qui y ont transité comme prisonniers depuis les années 1960  jusqu’à sa fermeture au début des années 1990. Un véritable travail de fourmi.

Années de plomb : 11 zones concernées par le programme de réparation communautaire

Le programme de réparation communautaire, qui bénéficie du soutien de l’Union européenne et de partenaires gouvernementaux, institutionnels et d’organisations internationales, a pour objectif de développer des projets qui visent le renforcement des capacités des acteurs locaux, la préservation positive de la mémoire et l’instauration de la gouvernance locale à travers le renforcement des capacités des acteurs locaux. Le programme réparation communautaire concerne 11 zones : Figuig, Errachidia, Midelt, Ouarzazate, Tinghir, Zagora, Tan-Tan, Azilal, Khémisset, Hay Mohammadi (Casablanca), Al Hoceima, Nador et Khénifa. En 2008, ont été lancés pour tous ces lieux des appels à projet. Le montant des subventions, par projet, ne doit pas excéder 500 000 DH, ni être inférieur à 50 000 DH. Notons que le budget global de la réparation communautaire est financé par l’UE (3 millions d’euros), la Fondation CDG (500 000 euros) et les collectivités locales (60 MDH).

Jaouad Mdidech. La Vie éco
www.lavieeco.com

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